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25 novembre 2013 1 25 /11 /novembre /2013 09:53

Eux

Cela ne fait "que" cinq ans et deux ans et demi qu'ils font partie de ma vie mais j'ai l'impression qu'ils ont toujours été là.

 

Ils ne peuvent pas s'empêcher de se disputer dès qu'ils jouent ensemble mais ils sont incapables de se passer l'un de l'autre plus de quelques minutes.      

Ils sont épuisants par moments, usants, fatigants mais ils sont la plus belle raison de me lever chaque matin. 

 

Ils sont les meilleurs pour retourner une maison entière en quelques minutes mais il n'y a pas mieux pour donner vie à un intérieur trop sage, trop propre, trop bien rangé, trop ennuyeux.

 

Ils sont ma plus grande source de stress, d'angoisse, de peurs, mais ils sont ma plus grande joie, mon plus grand bonheur.

 

Ils sont si grands, ils poussent si vite mais ils sont si innocents et encore si petits.

 

Ils s'échappent, inconscients du danger à la moindre seconde d'inattention mais ils pleurent si je les laisse quelques instants.

 

Ils supportent une otite sans broncher mais ils hurlent au moindre micro-bobo sur leurs doigts.

 

Ils sont capables de me faire honte à ne plus savoir où me mettre en piquant des colères en public mais ils sont ma plus grande fierté, ceux qui me font dresser la tête, bomber le torse et avancer.   

 

Ils me donnent parfois envie de prendre un aller simple pour Hawaï, seule, sans eux, mais ils me manquent au bout de quelques heures lorsqu'il ne sont pas à mes côtés.

 

Ils sont ma plus grande joie, mon plus grand stress, ... ils me font rire, ils m'énervent ... ils sont adorables, ils se disputent ... ils s'aiment, ils se détestent ... ils sont calins, ils sont sauvages ... ils sont courageux, ils ont peur d'un rien ... ils sont forts, ils sont si fragiles ... ils grandissent, ils sont encore si petits ... ils veulent être grands, il aiment que je les cajôlent ... ils me boostent, ils m'épuisent ...  ils sont ainsi, ils sont ma vie ...

 

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 14:37

Lorsqu'elle est née, je suis devenue maman. Lorsqu'il est né, j'étais déjà maman.

 

Avec elle j'ai appris à donner un bain à un nouveau-né, changer des couches, soigner les petits bobos, allaiter, changer trois fois de bodys par jour, me réveiller la nuit, chanter des berceuses, installer un porte-bébé, plier une poussette, attacher un siège auto ...

 

Avec lui j'ai appris à donner des biberons, préparer de bons petits plats, m'occuper d'un bébé qui pleure et d'une grande qui veut jouer, changer une couche en racontant une histoire, porter un bébé en écharpe en faisant la ronde avec l'aînée, fixer une planche à roulettes sur une poussette et attacher en un temps record un bébé dans une coque et l'aînée dans son siège auto.

 

Elle, j'étais pressée qu'elle grandisse. Parce que m'occuper d'un tout petit bébé me faisait peur. J'avais hâte qu'elle tienne assise, qu'elle tienne debout, qu'elle fasse ses premiers pas, qu'elle dise Maman, qu'elle me sourit, qu'elle applaudisse, qu'elle dise au revoir. Je voulais qu'elle grandisse vite.

 

Lui, je voulais qu'il reste tout petit, je n'étais pas pressée qu'il tienne assis, qu'il marche, qu'il parle, qu'il court, qu'il dise au revoir, qu'il applaudisse. Je ne voulais pas qu'il grandisse trop vite.

 

Pour Elle, j'ai appréhendée la première rentrée des classes. Encore un nouvel univers inconnu à découvrir, à apprivoiser. Comment allait-elle se comporter loin de moi toute une journée ? Se ferait-elle facilement des ami(e)s ? Serait-elle sage en classe, attentive, appliquée ? 

 

Pour lui, je sais déjà plus ou moins comment ça va se passer. Je sais qu'une année d'école file à toute allure tout comme une journée. Je sais que ce sera certainement un peu difficile les premières journées, les premières semaines peut-être, mais que finalement tout va bien se passer.

 

Pour Elle j'ai voulu être la meilleure maman du monde, qui ne crie jamais, qui lit des histoires à la chaîne, qui s'occupe à 100 % de son nouveau-né.

 

Pour Lui je savais que je n'étais pas une maman parfaite, que des fois je râlais, que parfois je criais, et que je pouvais aussi prendre du temps pour moi sans culpabiliser, faire quelque chose qui me plait à côté pour m'occuper au mieux de mon bébé.

 

Elle m'a montré qu'un bébé pouvait être très sage, très prudent et qu'il ne fallait pas forcément cumuler les bêtises pour avancer et découvrir le monde.

 

Il m'a montré qu'un bébé n'était pas toujours sage comme une image, qu'un tout petit pouvait prendre des risques sans s'en rendre compte et que les bêtises à répétition lui permettaient de découvrir le monde et d'avancer.

 

Elle m'a appris à devenir Maman.

 

Il m'a appris qu'une Maman ça apprend tout le temps.

 

Elle est née la première, Il est né le second. On dit souvent que nos enfants sont très différents alors que, bizarrement, ils sont élevés par les mêmes parents. Que c'est étonnant.

 

Et pourtant.

 

On a beau être les mêmes personnes, on n'est pas les mêmes parents lorsqu'on élève un premier ou un deuxième enfant.

 

Parce qu'être parent ça s'apprend, au fil du temps. En ayant des enfants justement.

 

Et quoi qu'on dise, quoi qu'on fasse, on n'élèvera jamais nos enfants de la même manière, parce qu'on a appris, parce qu'on a vieilli mûri et parce qu'ils sont différents, tout simplement.

 

Heureusement d'ailleurs, sinon on pourrait presque s'ennuyer en étant parents !

 

 

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23 octobre 2013 3 23 /10 /octobre /2013 08:28

Il faut bien le dire, être maman n'est pas tous les jours faciles. Entre la fatigue des premiers mois, la fameuse crise des "terrible two", les colères, les cris, les disputes à répétition, il y a de quoi s'arracher les cheveux !

 

Mais en même temps, j'ai beau chercher, je ne vois rien de plus beau, rien de plus fort que ça.

 

Depuis 5 ans maintenant, je m'émerveille chaque jour, grâce à Elle, grâce à Lui.

 

J'aime la voir grandir, voir son visage s'affiner un peu plus chaque année, la regarder à la dérobée et me dire que ma petite fille n'est plus un bébé.

 

J'aime le voir faire le grand, l'écouter parler avec son "seveu" sur la langue, conjuguer les verbes à sa manière, commenter tout ce qu'on dit, répéter tout ce qu'il entend même si parfois c'est fatiguant.

 

J'aime ces moments où je discute en tête à tête avec elle, tous les soirs avant qu'elle ne s'endorme. J'aime l'écouter me raconter ses histoires de cour de récréation, l'entendre me parler de son amoureux, de son prochain anniversaire, de ses petites copines, de ceux qui l'embêtent, de ceux qu'elle aime. 

 

J'aime ces moments où il me parle très sérieusement, où il me protège du haut de ses 90 cm, où il m'explique certaines choses que je ne peux pas comprendre, où il me raconte sa petite vie et où je me retrouve durant quelques instants dans la tête d'un enfant de 2 ans.

 

J'aime ses manies de petite fille, son coté très girly, son goût pour les belles choses, son attirance pour tout ce qui brille.

 

J'aime son côté bulldozer, son énergie débordante, ses manières de gros dur au coeur tendre.

 

J'aime me cacher pour l'observer lorsqu'elle va à la gym le mercredi après-midi avec ses copines. Je suis contente de la voir si attentive, essayer de faire de son mieux pour réussir ce qu'on lui demande et j'aime quand elle me montre en rentrant, très fière, ce qu'elle a appris sur le tapis du salon.

 

J'aime le voir discuter avec ses petits copains lorsque je vais le chercher à la garderie et qu'il ne m'a pas encore vue. Et j'aime par-dessus tout le moment où il tourne la tête, m'aperçoit et se met à courir vers moi avec un grand sourire en criant Maman, comme s'il avait vu le Messie.

 

J'aime la voir travailler pendant des heures, derrière son bureau pour préparer son anniversaire qui n'aura lieu que dans un mois. Elle découpe des bouts de papier, les colle pour en faire des guirlandes, fait la liste des copains et des copines qu'elle voudrait inviter, prépare des petites décorations.

 

J'aime le regarder jouer avec ses trains, aligner tous les objets qu'il trouve pour les transformer en locomotive et en wagons et le regarder évoluer dans l'univers qu'il s'est créé.

 

J'aime ces moments où elle monte sur mes genoux et se blottit contre moi comme lorsqu'elle était toute petite.

 

J'aime quand il s'accroche à mon cou et me serre très fort avec ses petits bras de bébé.

 

J'aime quand leurs petites mains cherchent la mienne dans la rue, quand ils me disent qu'ils m'aiment "le plus fort du monde" et que je suis une super maman (même si c'est souvent quand je les emmène au Mc Do ou que je leur donne un bonbon).

 

Chaque jour je me nourris de ces petits moments de bonheur et je m'émerveille d'avoir eu la chance de les mettre au monde et qu'ils soient là, avec moi, avec nous.  

 

Je suis consciente de ce bonheur, de vivre certainement les plus belles années de ma vie.

 

C'est tellement beau que ça me fait peur. Je me dis que ça ne pourra jamais être mieux que ça, que ça ne peut que se dégrader, que forcément des mauvaises nouvelles vont arriver, un jour ou l'autre et vont venir crever cette petite bulle que je me suis créée et dans laquelle j'évolue depuis plusieurs années.

 

Mais en attendant je profite, vraiment, de chacun de ces moments, de ce bonheur. Tout simplement.

 

Lorsque j'entends, lorsque je vois ce qui se passe autour de moi, je réalise d'autant plus que ce bonheur est un luxe. Qu'il ne faut surtout pas le gâcher, qu'il faut savoir en profiter, le reconnaître et surtout l'apprécier.

 

On ne sait pas de quoi demain sera fait mais jusque-là tout va bien. Alors en attendant j'en profite à 1 000 % en croisant très fort les doigts et en me disant que demain c'est encore loin ...

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 10:38
On a beau faire notre maximum, on ne pourra jamais être des parents parfaits. Pourquoi ? Parce que la nature ne nous a pas aidés. Voilà pourquoi.
 
L'espèce humaine a bien évolué depuis l'époque où nous ressemblions tous à des singes. On a appris à marcher sur deux pattes, on a élaboré un langage riche qui nous permet de communiquer (ou presque), on sait manier des outils, confectionner tout plein de choses (utiles ou futiles), mais  dès qu'un enfant, un mini-nous, commence à pointer le bout de son nez, on touche rapidement du doigt les limites de notre phénoménale capacité d'adaptation.
 
Et pourtant si la nature nous avait dotés de cinq petites choses de plus au lieu de les distribuer n'importe comment chez les autres espèces animales, on pourrait, sans forcer, être des parents parfaits. 
 
1. Les yeux du caméléon
 
Je ne sais pas comment vous faite vous, mais avec deux enfants, lorsque je me trouve dans un parc par exemple, je passe mon temps à tourner la tête dans tous les sens pour surveiller tour à tour l'un et l'autre. Et bien sûr dès que j'en regarde un, l'autre change d'endroit et à chaque fois je stresse quelques secondes avant de l'avoir de nouveau en visuel.
 
Alors pourquoi n'est-on pas équipés, dès la naissance d'un second enfant, d'une paire d'yeux, qui,  comme pour les caméléon, pourrait fonctionner séparément. Pendant que l'oeil droit regarde Little Girl, l'oeil gauche surveillerait Baby Boy et je pourrais rester tranquillement assise sur mon banc alors qu'ils se défoulent chacun de leur côté.
 
 
2. La poche du Kangourou
 
Lorsqu'on est enceinte, vers la fin de la grossesse, on n'a qu'une seule envie c'est que notre bébé se décide enfin à sortir. Parce qu'on a hâte de le rencontrer mais aussi et surtout parce qu'on n'arrive plus à se bouger !
 
Par contre, une fois qu'il est né, si  on n'a pas la chance d'avoir le modèle qui fait ses nuits à la sortie de la maternité, on rêve vite d'une seule chose, c'est que, la nuit, il retourne au chaud dans notre ventre. Comme ça il pourrait faire sa vie en toute sécurité, se nourrir comme un grand sans notre intervention et même faire des galipettes si ça lui chante.
 
Alors pourquoi est-ce qu'on n'a pas une sorte de poche sur le ventre comme les kangourous, hein ? (sachant qu'elle pourrait aussi très bien pousser en même temps sur le vente des papas). Comme ça quand on est fatigués mais que bébé veut faire la java, hop, on le glisse dans la poche et on peut roupiller peinards. 
 
 
3. La patience du perroquet
 
Mes enfants ont le don de me demander dix fois la même chose en cinq minutes.
 
Maman, elles sont où mes chaussures ? Comme d'habitude, dans leur panier.
Maman, elles sont où mes chaussures ? Comme d'habitude, dans leur panier.
Maman, elles sont où mes chaussures ? Comme d'habitude, dans leur panier.
Maman, elles sont où mes chaussures ? COMME D'HABITUDE, DANS LEUR PANIER !
 
Au bout d'un moment, je ne réponds plus la réponse, je m'énerve et je la crie. Et étonnamment, c'est à ce moment précis qu'ils l'entendent.
 
Un perroquet, lui, ne se serait pas énervé. Ca l'aurait même amusé de répéter 10 fois la même chose. Alors pourquoi est-ce que nous on ne trouve pas ça amusant ? Pourquoi est-ce qu'on n'est pas équipés d'une fonction "Repeat" pour répéter les choses inlassablement sans jamais crier ? 
    
 
4. Les bras du millepatte
 
Je ne sais pas comment vous faites pour vous en sortir avec seulement deux bras, mais j'avoue que bien souvent, moi, j'ai du mal. J'ai comme l'impression qu'il me manque quelque chose.
 
Pourquoi est-ce que nous, parents, nous n'aurions que deux bras alors que le millepatte qui se contente juste de marcher et de manger en aurait mille lui. Et l'araignée huit, hein ? C'est du favoritisme, tout simplement. La nature n'est pas impartiale et je pense que le millepatte est un lèche-bottes.
 
5. Le cerveau du dauphin
 
Comment faire tout ce qu'on a à faire en seulement 24 heures quand on n'a que deux bras donc (merci le millepatte), un boulot (ou pas), une maison à gérer, des enfants à s'occuper et que l'on doit dormir un minimum d'heures pour ne pas finir plus tôt que prévu entre quatre planches.
 
Il faudrait pour cela avoir le cerveau du dauphin.
 
Parce que le cerveau du dauphin, lui,  possède deux hémisphères qui fonctionnent séparément. Autrement dit, quand il nage, la moitié de son cerveau nage et l'autre moitié roupille. Pratique non pour pouvoir faire plusieurs choses à la fois ou quand bébé ne veut pas dormir ? Avec le cerveau du dauphin, on pourrait lui chanter une berceuse, le nourrir, lui changer la couche tout en dormant profondément.
 
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Voilà. Il suffirait simplement que dame nature revoit un peu sa répartition et nous pourrions tous gérer une famille nombreuses sans une cerne et sans une ride.
 
C'était pourtant pas bien compliqué, non ?     
          

Qu'est-ce que vous choisiriez, vous, parmi ces cinq "améliorations" ? 

 

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25 septembre 2013 3 25 /09 /septembre /2013 12:25

Lorsque Little Girl était petite, j'ai voulu l'inscrire à des séances de bébé-nageur. Je trouvais que ce serait un bon moyen pour partager du temps avec elle et pour la familiariser avec l'eau. J'avais surtout envie qu'elle sache se débrouiller au plus vite si un jour elle venait à tomber à l'eau.

 

Malheureusement j'ai eu beau appeler toutes les piscines des environs il fallait à chaque fois s'inscrire sur liste d'attente et j'avoue que ça m'a découragée. Je me suis dit que lorsque j'aurais une place elle serait déjà bien grande et que ce serait moins bénéfique pour elle.

 

Pour Baby Boy je n'ai même pas tenté ma chance et lui non plus n'a pas eu la chance de profiter de séances de bébé-nageur.

 

Mais ça c'était avant ...

 

Il y a quelques temps, nous avons eu la chance grâce à Parole de mamans et Huggies Little Swimmers de pouvoir découvrir l'univers des bébés-nageurs et pas avec n'importe qui, avec le champion olympique de natation Frédérick Bousquet.

 

Rien que ça.

 

Allez Mesdames, c'est cadeau ! 

 

frederick-bousquet

 

Je vous vois derrière vos écrans et j'entends d'ici votre question, alors oui, je vous confirme, en vrai il est vraiment pas mal (pour ne pas dire canon puisque James pourrait lire ce billet) et surtout très agréable, simple et discret. Et il paraît qu'il nage plutôt pas mal ce qui ne gâche rien.

 

De toute façon, ne cherchez pas, il est tombé amoureux de moi ce jour-là, je l'ai vu à son regard. La preuve (comment ça il regardait mon fils ?!?)

 

photo-piscine-bébé-nageur

 

Mais nous n'étions pas là uniquement pour admirer la plastique de Frédérick (ça rime), on était aussi venus pour découvrir l'univers des bébés-nageurs. Et on n'a pas été déçus.

 

Il faut dire aussi que les conditions étaient idéales. La piscine de Puteaux avait été privatisée pour l'occasion et le bassin regorgeait de jouets et d'activités pour les plus petits.

 

piscine-de-puteaux

 

Et puis, l'eau était très chaude, même mon Baby Boy aussi frileux que sa maman est entré sans un frisson dans le bassin.  

 

Il est beau mon Baby Boy, hein ?

baby-boy-little-swimmers

 

Le partenaire de l'évènement, Huggies a équipé tous nos bébés de maillots de bain jetables Little Swimmers qui ont parfaitement remplis leur mission ce jour-là.  

couches-piscine-little-swimmers.jpg

 

Les vestiaires étaient adaptés à nos tout-petits avec des espaces équipés eux aussi par Huggies grâce aux tapis d'hygiène Little swimmers, vraiment idéaux pour changer bébé au bord de la piscine ou dans les vestiaires.

 

tapis-piscine-hygiene-mat-little-swimmers.jpg

 

Et puis nous avions trois maîtres-nageurs à disposition dont Frédériiiiick ! Ok, je me calme.

 

Baby Boy a passé vraiment un merveilleux moment. Il a adoré barboter, sauter dans l'eau, faire du toboggan, danser, et même nager tout seul comme un grand avec un petit boudin en guise de bouée.

 

En une heure, il avait fait d'énormes progrès, se sentait à l'aise avec son corps dans cet élément qu'il n'a pourtant pas l'habitude de cotôyer. Il était libre de ses mouvements et son sourire ce jour-là en disait long sur le plaisir qu'il a pris lors de cette séance de bébé-nageur. 

 

groupe-bébé-nageurs

 

J'ai pris autant de plaisir que lui à participer à ce moment-là et je ne regrette qu'une seule chose, de ne pas l'avoir fait plus tôt et de ne pas avoir plus insisté pour essayer de trouver une place à mes enfants lorsqu'ils étaient bébés.

 

Pour finir cette matinée parfaite, le champion a remis en main propre à chacun des bébés-nageurs présents une médaille d'or pour les récompenser de leurs exploits. Baby Boy était super fier !

 

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Enfin, ce jeune papa nous a également donné quelques conseils de pro pour une séance piscine avec bébé réussie. Pour lui, il faut se rendre régulièrement à la piscine et le plus fréquemment possible, au minimum une fois par semaine. Il faut être détendu dans l'eau afin de transmettre confiance et sérénité à nos enfants et enfin il ne faut pas hésiter à partager ce moment en famille et entre amis pour encore plus de souvenirs.  

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Je rajouterais qu'il suffit également de mettre Frédérick Bousquet dans la piscine pour motiver doublement les mamans, mais bon, c'est juste mon avis, hein.

 

En tous les cas des séances comme ça, j'en veux bien toutes les semaines ! Allez, on remet ça ?

 

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 08:40

- Maman, t'es pas vieille, hein ?

 

- Non Little Girl, je suis bien plus grande que toi mais je ne suis pas vraiment vieille, enfin pas encore.

 

- Maman, je veux pas que tu sois vieille !

 

- Pourquoi ma chérie ?

 

- Parce que quand on est trop vieux on meurt, comme tes papis.

 

- Ne t'inquiète pas, je ne suis pas aussi vieille qu'un papi ou qu'une mamie, je suis encore là pour un bon moment

 

- Oui mais tu sais il y a des enfants ils n'ont plus de papi et de mamie.

 

- Je sais ma poupée, mais toi tu as encore tes deux papis, tes deux mamies et tes deux parents.

 

- Et il y a des enfants qui n'ont plus de parents ?

 

- Malheureusement oui, ça arrive. C'est assez rare, mais ça arrive.

 

- Je veux pas que tu meurs et que papa il meurt, j'ai trop peur !

 

- Je comprends ma chérie, mais qu'est ce qui te fait le plus peur ?

 

- De me retrouver toute seule ...

 

- Ne t'inquiète pas, ça, ça n'arrivera jamais, on ne laisse jamais un enfant tout seul, même s'il n'a plus ses parents.

 

- Et j'irai chez qui alors ?

 

- Tu irais chez ton papi et ta mamie, avec ton petit frère. Tu ne seras jamais seule, je te le promets.

 

- Tu en es sûre ?

 

- Certaine !

 

- Ok maman.

 

- Ca va mieux ?

 

- Oui, mais je ne veux pas que tu meurs !

 

- T'inquiète pas ma chérie, c'est pas prévu au programme, je suis coriace tu sais ...

 

- Ca veut dire quoi "coriace" ?

 

- Ca veut dire que tu vas devoir me supporter encore un long moment, d'accord ?

 

- Ok.

 

- Je t'aime ma poupée. Bonne nuit.

 

- Bonne nuit ma maman, moi aussi je t'aime jusqu'au soleil même!

 

 

Ce soir-là, juste avant qu'elle ne s'endorme, j'ai fait une promesse à ma petite file. Je lui ai promis que s'il devait arriver quoi que ce soit à son père et à moi, elle ne se retrouverait jamais toute seule, que ses grands-parents s'occuperaient d'elle et qu'elle resterait avec son petit frère.

 

Sauf qu'elle a deux couples de grands-parents, deux familles qui n'habitent pas du tout la même région, deux papis et deux mamies qui les aiment, elle et son frère, plus que tout et qui, j'en suis certaine, voudraient s'occuper d'eux si un drame devait arriver.

 

Seulement voilà, j'ai déjà entendu des histoires dramatiques de familles qui se déchirent la garde d'un enfant lorsqu'il arrive une tragédie et parfois, ces enfants alors qu'ils sont aimés par deux familles en même temps sont placés dans des familles d'accueil par la justice, en attendant qu'une décision soit prise. Et ce type de procédure peut durer très longtemps...

 

J'ai fait une promesse à Little Girl, et une promesse il faut la tenir, sinon ça ne veut rien dire.

 

Avec James on a donc pris le temps de discuter tous les deux, on s'est posé les questions qui fâchent et on s'est demandés à qui on souhaiterait confier nos enfants s'il devait nous arriver quelque chose.

 

On a pesé le pour et le contre des différentes solutions qui s'offraient à nous puis on s'est mis d'accord sur un couple de grands-parents. On les a appelés pour leur expliquer la situation et leur demander s'ils seraient d'accord de s'occuper de nos enfants en cas de "gros" problème. Ils ont dit qu'ils étaient d'accord, bien évidemment, que c'était une très belle preuve de confiance.

 

Avec James on a alors rédigé une sorte de testament, sur papier libre, expliquant ce que nous souhaitions si un jour un drame devait survenir. Nous avons écrit noir sur blanc que nous voulions que nos enfants soient élevés par telles personnes, qu'ils ne devraient en aucun cas être séparés et que la famille qui s'en occuperait devait faire en sorte qu'ils puissent voir régulièrement et aussi souvent qu'ils le souhaitent leur seconde famille.

 

On a placé ce document en lieu sûr et on a dit aux personnes concernées où il était rangé. On espère que ce sera suffisant légalement car on a eu du mal a trouver des infos sur ce sujet (si vous avez la réponse, n'hésitez pas à la partager).

 

C'était pas très joyeux de parler de tout ça, mais maintenant que c'est fait on se dit qu'on a la conscience tranquille.

 

Bien sûr, on espère qu'une seule chose c'est que personne n'aura à lire ce papier avant qu'ils ne soient capables de s'occuper d'eux tout seuls, mais on sait que si malheureusement quelque chose devait arriver, on aura tenu notre promesse. Et ça c'est le plus important.

 

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Et vous, vous avez déjà pensé à une telle éventualité ? Vous avez pris de précautions pour vos enfants ? Racontez-moi, ça m'intéresse ... 

 

 

 

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20 septembre 2013 5 20 /09 /septembre /2013 13:13

Aujourd'hui, pour la première fois depuis trop longtemps, je me suis retrouvée toute seule à la maison. James est à l'autre bout du monde, Little Girl à l'école et Baby Boy à la garderie. Youpi !

 

J'en ai profité pour appeler mes copines et papoter avec elle sans devoir faire la police et gérer les disputes qui se déclenchent à chaque fois, comme par magie, dès que je dis Allo ?

 

J'ai pu rédiger sur le blog quelques billets qui trainaient sans être interrompue toutes les 3 minutes par un "Maman" comme pour s'assurer que je ne me suis pas volatilisée devant mon clavier.

 

J'ai rangé la maison et, miracle, elle est restée telle quelle toute la journée. J'ai même passé mon aspirateur, mais ça c'est par ce que je suis un peu timbrée.

 

J'ai regardé l'heure distraitement à l'horloge et je me suis dit  "tiens, il est midi et demi, si j'allais prendre un bain ?"

 

J'ai pris un bon bain chaud avec un peu de bain moussant piqué à Little Girl (mais chut, ne dites rien), j'en ai profité pour finir  mon bouquin que je traîne depuis un mois, pourtant il était vraiment bien.

 

A 14h, je me suis préparé à manger, du grand n'importe quoi, absolument pas équilibré et j'ai grignoté devant mon écran en tapotant sur mon clavier, entre deux bouchées.

 

J'ai cassé un verre et j'en ai profité pour laisser filer à haute voix tous les gros mots qui me passaient pas la tête. J'en ai même rajouté quelques-uns, juste pour le plaisir.

 

Et là, maintenant, je vais prendre le temps de terminer les tableaux que je voulais faire depuis 5 ans pour décorer la cuisine (je vous en reparle très vite dans un petit DIY).

 

 Enfin, je préparerai  un bon goûter avant d'aller récupérer mes deux petites têtes blondes à l'école et à la garderie.

 

J'aime ces journées faites de petits bonheurs tout simples mais délicieux. J'aime ces instants volés, ces instants pour soi, devenus si rares lorsqu'on devient maman.

 

Est-ce que mes enfants m'ont manqué durant cette journée ? Non. Je sais qu'ils sont bien là où ils sont et que ces moments sont bénéfiques pour eux comme pour moi.

 

Est-ce que je suis pressée d'aller les retrouver ? Oui. Parce que sans eux, tous ces petite bonheurs ne seraient pas appréciés et que mes plus gros bonheurs c'est avec eux que j'aime les partager.

 

 

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Et vous, vous vous organisez de temps en temps des journées sans enfant ? Vous culpabilisez ou bien vous profitez ?

 

 

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 10:20

Oui, il me fait peur. Mon fils de deux ans et demi me fait peur. Quasiment chaque jour.

 

Il faut dire que j'ai été mal habituée avec sa grande soeur, toujours prudente, un peu craintive même et pas franchement aventurière. Avec elle, j'ai toujours été très zen.

 

Mais avec Baby Boy, c'est autre chose.

 

Depuis qu'il sait se tenir debout, il enchaîne les chutes avec une nette préférence pour les chutes sur la tête. Je ne compte plus le nombre de bosses qui sont venues fleurir son crâne. Et je serais curieuse de voir une radio de sa boîte crânienne. Ou plutôt non, je préfère ne pas voir ça.

 

A à peine 15 mois, il avait déjà de bonnes idées ...

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Aujourd'hui c'est certain, Baby Boy finira cascadeur ou aventurier. A moins qu'il ne passe sa vie entière à me faire peur, pour le moment ça semble être son occupation favorite.

 

Voici un petit florilège de ses "exploits" ...

 

La première grosse frayeur qu'il m'ait faite remonte à quelques mois. Il avait tout juste 2 ans. On prenait le métro, tous les deux. Je l'aide à passer par-dessus le portillon et je me retourne quelques secondes pour faire passer la poussette. Au moment où je retourne la tête vers lui, il avait disparu.

 

Je lève les yeux et je l'aperçois, quelques mètres devant moi, en plein milieu d'un escalator en train de monter fièrement, tout seul, son ballon à la main. J'ai couru et grimpé quatre à quatre les marches de l'escalator pour le rattraper. Il m'a accueillie en souriant, inconscient du danger et très fier de sa nouvelle autonomie.

 

J'ai tout de suite  pensé à ce qui aurait pu se passer s'il avait raté la première marche, où s'il était arrivé en haut sur le quai avant que je ne le rattrape. Je lui ai expliqué que c'était dangereux, qu'il ne devait pas partir tout seul et encore moins prendre un escalator sans moi. Il m'a dit "oui maman cause toujours tu m'intéresses" et j'ai fini peu à peu par me calmer.

 

Mais c'était temporaire.

 

En vacances cet été, alors que nous venions d'emménager et que je défaisais les bagages dans la chambre à l'étage, je n'entendais plus Baby Boy qui était pourtant monté avec moi. Et ça c'est toujours très mauvais signe.

 

Lorsque je n'entends pas sa soeur, c'est qu'elle dessine ou qu'elle lit, lorsque je n'entends pas Baby Boy c'est qu'il fait une bêtise.

 

Je le cherche dans toutes les pièces de l'étage et soudain je l'aperçois dans une chambre, à l'autre bout du couloir en train d'escalader le radiateur pour grimper sur la fenêtre ouverte. Il voulait regarder les enfants qu'il entendait jouer dehors, dans le jardin du voisin.

 

Je me suis liquéfiée. J'ai réalisé que si j'étais arrivée quelques secondes plus tard, Baby Boy aurait pu basculer par la fenêtre et notre vie avec. Il suffit d'une seule seconde pour que tout s'arrête. La vie est belle et en un instant elle se transforme en cauchemar sans aucune chance de revenir en arrière.

 

J'ai fermé les fenêtres, les volets et la porte de la chambre et j'ai surveillé Baby Boy comme de l'huile sur le feu pendant toutes les vacances.

   

Mais je pense que là où j'ai eu le plus peur, c'est la semaine dernière.

 

Nous étions allés à Paris, tous les deux. J'avais garé ma voiture dans un parking sous-terrain. Au moment de repartir, je m'arrête sur un palier pour régler le parking avec ma carte bleue. Le palier était tout petit, Baby Boy était à côté de moi. Autour de nous, il n'y avait qu'un ascenseur et une porte fermée avec des escaliers. L'endroit semblait sécurisé.

 

Sauf que Baby Boy a eu l'excellente idée d'appeler l'ascenseur pendant que je réglais le parking et que j'avais le dos trourné. Habituellement lorsqu'on appelle un ascenseur il faut attendre un bon moment avant qu'il n'arrive. Mais ce jour-là, l'ascenseur devait être déjà sur le palier.

 

D'un seul coup, j'ai entendu les portes se refermer alors que je ne les avais pas entendues s'ouvrir, je me suis retournée et Baby Boy n'était plus là. Le palier était vide. Baby Boy était enfermé dans l'ascenseur. Tout seul.

 

J'ai bondi sur le bouton, le temps a semblé s'arrêter et heureusement les portes se sont ouvertes sur lui. Il était mort de rire, toujours aussi inconscient du danger. 

 

Une fois de plus j'ai eu très oeur, j'étais paniquée non pas par ce qui était arrivé, puisque tout s'est bien terminé mais par ce qui aurait pu arriver si quelqu'un avait appelé l'ascenseur à ce moment là où s'il avait, comme il en a l'habitude, appuyé sur un bouton et rejoint un autre étage.

 

Comment aurais-je fait pour savoir où il était et pour le retrouver si l'ascenseur avait quitté le palier ? Est-ce qu'il serait sorti à un autre niveau, est-ce qu'il se serait baladé seul dans le parking ou pire dans la rue ? Je ne sais pas, je préfère même ne pas savoir, mais pour le moment, une chose est certaine, Baby Boy n'approchera plus d'un ascenseur tout seul jusqu'à sa majorité. 

 

Et je vous passe la fois où il a failli se faire écraser par une voiture en voulant traverser la route d'un coup, sans prévenir, celle où il s'est retrouvé coincé par une porte automatique, celle où il a disparu dans un magasin et toutes les fois où je le retrouve debout sur le plan de travail de la cuisine. Parce que même dans la maison il réalise des exploits.

   

Pour le moment heureusement nous avons une bonne étoile au-dessus de la tête, mais je sais que ce ne sera pas toujours le cas. Alors je redouble de vigilance et surtout je croise les doigts en espérant qu'en grandissant il devienne un peu plus raisonnable et qu'il prenne enfin conscience des dangers qui l'entourent et qui sont si nombreux.  

 

En attendant je fais tout mon possible pour sécuriser notre environnement. J'ai installé des caches prises, un système de fermeture à la fenêtre de sa chambre située au premier étage, un détecteur de fumée dans leurs chambres puisque c'est dans leur placard que se trouve le compteur électrique (très rassurant). Je fais attention lorsque je fais la cuisine de ne pas laisser dépasser les manches des casseroles, j'ai mis des coins aux angles des meubles et je me suis documentée sur la sécurité domestique.

 

Je suis allée par exemple faire un tour sur le site de Gema Prévention qui donne tout plein d'infos intéressantes sur la prévention des enfants et sur les gestes qui sauvent. Un site à ajouter à ses favoris (en tous cas pour moi, c'est fait). Il y a également une page Facebook intitulée Les mamans assurent avec tout plein d'infos intéressantes.

 

Et pour ceux qui habitent la capitale, des bornes interactives sur la sécurité domestique sont également consultables toute l'année au Palais de la Découverte. C'est bien pratique pour familiariser de manière ludique les enfants aux dangers domestiques. Dommage que Baby Boy soit encore trop petit pour ça ...

 

Little Girl et sa copine devant les bornes interactives, en mode Power Flower

gema-prevention.jpg

 

Et vous, est-ce qu'ils vous ont déjà fait des grosses frayeurs vos enfants ? Racontez-moi, que je me sente un peu moins seule ... 

 

 

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5 septembre 2013 4 05 /09 /septembre /2013 13:43

Little Girl a 4 ans et demi, bientôt 5. C'est passé tellement vite. Hier encore c'était un tout petit bébé qui dépendait totalement de moi, aujourd'hui c'est une petite fille de plus en plus indépendante.

 

Elle va à l'école, elle a ses copines, ses copains, son amoureux, ses secrets que je ne connais pas, ses chagrins et ses joies que je ne partage pas forcément, ses interrogations, ses idées. En fait elle a sa petite vie. Déjà.

 

J'ai comme l'impression étrange que petit à petit, elle me glisse entre les doigts, qu'elle prend de plus en plus son  indépendance, qu'elle grandit. Vite. Beaucoup trop vite.

 

Je sais qu'il faut que je lui laisse cette semi-liberté, son jardin secret et qu'il ne faut pas que j'essaye de la retenir pour ne pas lui couper les ailes. Qu'elle a besoin de grandir, de son construire aussi par elle-même et que je suis là pour l'écouter, la soutenir, la conseiller, la consoler mais surtout pas pour l'étouffer.

 

Je suis fière de voir quelle petite fille elle est devenue. Toujours aussi sage, mais de plus en plus farceuse. Je vois peu à peu sa personnalité se dessiner, ses goûts s'affiner, son caractère se préciser.

 

Parfois je me surprends à l'imaginer plus tard, quand elle sera grande, adolescente, qu'elle aura totalement coupé le cordon pour mieux revenir plus tard. Enfin j'espère.

 

Et puis je me dis que ça ne sert à rien d'imaginer. Que la vie est surprenante et imprévisible et qu'il vaut mieux la laisser faire plutôt que de faire des plans sur la comète. Qu'on verra bien.

 

Mais je croise les doigts.

 

Je ne sais pas quelles relations nous aurons plus tard. J'espère seulement que je ne serai pas cette maman qui la fera souffler, lever les yeux au ciel et se refermer avec ses petits ou ses gros secrets, même si je sais que ça va certainement arriver à un moment donné.

 

J'espère que je serai toujours un peu sa confidente, la personne à qui elle peut tout raconter et que je saurai l'écouter, la comprendre et la conseiller, sans la juger.

 

Little Girl est mystérieuse. Elle ne parle pas beaucoup de ce qu'elle ressent, de ce qu'elle fait lorsqu'elle est à l'école ou sans nous. Elle livre très peu d'informations.

 

Pour le moment elle gère très bien ses émotions, elle ne fait pas de cauchemars, elle ne pleure pas lorsque l'on se sépare, elle n'a pas peur du noir, elle n'a pas peur de grand chose en fait, à part des araignées, mais ça je crois que c'est pour faire comme "Maman". Bref, elle me semble confiante, bien dans sa tête et bien dans sa peau. Mais je me dis qu'en grandissant, forcément, elle va commencer à se poser plus de questions, à avoir des craintes, des appréhensions, des chagrins. Et je ne voudrais pas qu'elle garde tout pour elle si ça devient trop fort.

 

J'ai donc décidé, depuis qu'elle est entrée en Grande Section de maternelle, de passer tous les soirs un moment rien qu'avec elle, pour discuter "entre filles" comme elle dit.

 

Alors, depuis quelques jours maintenant, au moment où elle se couche dans son lit, je m'allonge à côté d'elle et on refait le monde toutes les deux. Je lui demande à chaque fois quelle a été la plus belle chose de sa journée et la moins bonne. Et on en parle, en chuchotant toutes les deux sur l'oreiller, comme deux copines qui se raconteraient des secrets. Je suis disponible pour l'écouter et elle me raconte ce qu'elle a envie de partager de sa journée.

 

C'est notre moment rien qu'à nous qui existe depuis peu mais qui est déjà très important pour toutes les deux. J'espère que ces discussions sur l'oreiller signent le début d'une belle complicité que l'on saura préserver.     

 

plage-normandie.jpg

 

 

Et vous, ça se passe comment avec vos enfants ? Ils vous parlent facilement de ce qu'ils ressentent ?

 

 

 

 

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14 août 2013 3 14 /08 /août /2013 09:31

Pour la première fois, elle a du retard dans son cycle trop bien réglé. Elle décide de faire un test.

 

Elle n'en croit pas ses yeux. Après 8 mois d'essais, ça y est, il est positif. Enfin.

 

Ca tombe bien, ce week-end c'est la fête des pères, elle va faire une belle surprise à son mari. Elle a emballé le test dans un joli papier après avoir écrit sur le dessus, que bientôt, ils seraient 3.

 

Lorsqu'il déballe son cadeau et qu'il comprend, il est fou de joie. Depuis qu'ils attendaient ça tous les deux.

 

Ils vont devenir Parents. 

 

Elle attend un peu avant d'aller voir son gynéco et de faire la prise de sang pour doser l'hormone de grossesse, la fameuse béta-HCG que toutes les femmes enceintes connaissent.

 

Finalement elle se décide. Elle va faire le test. Il est positif. La grossesse est confirmée. La grande aventure commence.  

 

Son gynécologue lui prescrit une échographie pour pouvoir dater précisément le début de la grossesse.

 

Le jour de l'échographie, l'échographe fronce les sourcils, il n'est pas très content de ce qu'il voit à l'écran. Ca ne correspondait pas du tout avec la date de ses dernières règles. Il n'y a pas d'embryon, juste un sac embryonnaire. Vide.

 

Il lui dit de revenir dans une semaine et de refaire une prise de sang en attendant.

 

Les résultats de la prise de sang arrivent. Le taux de béta-Hcg a augmenté, mais il n'a pas doublé tous les deux jours comme c'est généralement le cas lorsque tout va bien. Le stress commence à s'installer.

 

Une semaine après, à l'échographie, bonne nouvelle, le sac embryonnaire a grossi et on devine même un petit embryon de 2 mm avec un coeur qui bat. Mais l'échographe reste sceptique. Il veut la revoir dans quatre jours pour vérifier que tout va bien. Les taux de Béta-HCG et la date des dernières règles ne correspondent vraiment pas avec ce qu'il voit sur son écran.

 

Elle sort de l'échographie optimiste. Elle se dit que cet homme là, décidemment est pessimiste. Un embryon est apparu, avec un coeur qui bat. Que demander de plus ?

 

Il lui prescrit une nouvelle prise de sang pour un nouveau dosage des beta-HCG. Confiante, elle fait le calcul avec son mari. En doublant les proportions tous les deux jours elle devrait être à 20 000 UI environ.

 

Elle appelle le laboratoire pour connaître le résultat. On lui annonce un taux de 6 000 UI. C'est trop faible. Elle le sait.

 

Mais elle y croit encore.

 

D'ailleurs, sur les forums, certaines femmes ont vécu la même chose et elles ont aujourd'hui leur bébé. Tout est encore possible. Même si elle sait qu'il ne faut pas croire tout ce qu'on lit sur internet.

 

Les quatre jours se sont écoulés. Elle retourne non sans appréhension voir son échographe. Il fronce de nouveau les sourcils. Cette fois-ci il est plus que sceptique. L'embryon n'a pas grossi, le sac non plus, mais le coeur bat toujours. Il lui dit d'aller revoir son gynéco parce que dans cette situation, lui, il ne sait pas quoi faire. Il lui dit même, avant qu'elle ne parte, qu'il préfèrerait que le coeur soit arrêté. Que ce serait plus simple.

 

Elle trouve que c'est vraiment un pessimiste. Et un con. Le coeur bat, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir. Alors elle y croit. Toujours. 

 

Son gynéco la reçoit avec tous ses examens en mains. Il dit que la date d'ovulation n'a pas d'importance, il ne regarde même pas les taux de béta-HCG. Il dit qu'il ne peut pas se prononcer mais qu'il n'est pas aussi pessimiste que l'échographe. Qu'il a vu trop souvent des grossesses commencer doucement et se terminer par un beau bébé.

 

Il lui redonne l'espoir et le sourire. Il lui dit que maintenant, la seule chose à faire c'est d'attendre et de refaire une quatrième échographie dans une semaine pour pouvoir trancher définitivement sur l'évolution de cette grossesse.

 

Elle rentre chez elle. Elle explique tout à son mari. Elle y croit encore et lui aussi. Ils s'imaginent de nouveau à trois et parlent même de changer de voiture.

 

Le soir, comme d'habitude, elle passe aux toilettes avant d'aller se coucher. Et là, son coeur se met à battre plus fort. Elle remarque qu'elle saigne. Elle s'inquiète, forcément, mais elle décide de se coucher quand même et d'attendre le lendemain.

 

Mais le sommeil ne vient pas. Elle va voir sur internet et elle lit qu'il faut consulter lorsque des saignements apparaissent lors d'une grossesse. Il est 4 heures du matin. Elle sait qu'elle ne dormira plus, alors elle part à l'hôpital, comme un robot.

 

Elle se dit qu'au moins, elle sera fixée et qu'elle aura peut-être l'avis d'un échographe plus optimiste. Et puis elle n'a pas mal. C'est peut-être rien.

 

A l'hôpital, elle attend plusieurs minutes qui lui paraissent des heures. L'externe arrive, suivie de l'interne. Elles lui posent toutes sortes de questions. Elle y répond. Elles décident de l'examiner.

 

Toutes les deux scrutent l'écran, sans se prononcer. Au bout d'un long moment de silence, le verdict tombe. Il n'y a plus d'activité cardiaque. Le coeur s'est arrêté. La grossesse s'est interrompue. La fausse couche est inévitable et a certainement déjà commencé ce qui explique les saignements.

 

Elle n'aura pas son bébé.

 

Durant quelques secondes la terre s'arrête de tourner. Elle sait qu'elle n'était enceinte "que" de deux mois, mais elle se voyait déjà avec ce bébé dans les bras. Elle est triste, elle se sent vide, elle pleure, mais au moins, maintenant elle sait.

 

Elle rentre chez elle et pleure pendant le reste de la nuit. Elle est en colère contre la nature, contre la fatalité. Mais elle sait aussi que lorsqu'une grossesse s'arrête c'est généralement qu'il y a une bonne raison. Même si elle n'en voit aucun elle de bonne raison.

 

Maintenant elle comprend ce que lui disait son amie, qui est également passée par là. Elle ne veut pas de pitié, pas de compassion pas de "c'est pas grave, la prochaine fois ce sera la bonne". Elle veut juste qu'on lui laisse du temps pour avancer et trouver le courage d'y croire de nouveau et de ressayer. Mais pas tout de suite. Seulement quand elle sera moins triste.

 

 

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