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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 09:10

Aujourd'hui, c'est la journée mondiale de l'allaitement. Ca m'a permis de réaliser que je n'avais encore jamais parlé allaitement sur ce blog. C'est donc l'occasion de me rattraper.

 

Avant d'être enceinte, j'étais catégorique : Non, je n'allaiterai pas mon bébé. Ca ne me tentait pas du tout, je trouvais ça limite malsain. Je n'avais pas envie qu'un bébé vienne tétouiller mes seins n'importe où et à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. Les vaches produisaient très bien du lait, inutile de les mettre au chômage et de leur piquer leur boulot.

 

Puis je suis tombée enceinte.

 

A un mois de grossesse, j'étais toujours aussi catégorique : l'allaitement pour moi ce serait niet.

 

Petit à petit, mon ventre a commencé à s'arrondir, les hormones à faire effet et mes certitudes se sont un peu envolées.

 

A la fin de ma grossesse mon dialogue avait changé, j'avais envie d'essayer d'allaiter mon bébé, juste pour voir ce que ça faisait. Voir si j'en étais capable. 

 

Ma fille est venue au monde par césarienne, ce qui ne facilitait pas les choses, mais peu importe. J'avais dit que j'essaierai alors quand on m'a proposé de la mettre au sein, j'ai dit OK.

 

Ca n'a pas été facile. A chaque tétée j'appelais une sage-femme pour qu'elle m'aide à bien positionner mon tout petit bébé. Je n'y arrivais pas toute seule et puis j'étais gênée par ma cicatrice. Mais étrangement, ça m'a plu, c'était une sensation apaisante (lorsque ça marchait !).

 

Au bout de 3 jours, la montée de lait est arrivée, mes seins ont doublé de volume, ça tirait, ça faisait mal, je me disais que j'étais quand même un peu maso même si pour une fois j'avais enfin une poitrine digne de ce nom. Heureusement, une sage-femme m'a montré la technique du verre d'eau qui consiste à remplir un verre d'eau chaude et à le "ventouser" sur son sein pour faire sortir doucement l'excédent de lait. C'est pas très glamour, mais ça m'a vraiment soulagée et ça m'a permis de  continuer.

 

A la sortie de la maternité, l'allaitement était loin d'être  au point, mais j'avais toujours envie de m'accrocher. Chaque semaine j'emmenais ma Baby Girl à la PMI pour la faire peser. Les puéricultrices de la PMI m'ont très bien accompagnée, m'ont montré des positions d'allaitement différentes, m'ont rassurée, m'ont encouragée à allaiter ma fille à la demande alors que le pédiatre que j'avais vu pour la première visite de bébé m'avait dit d'introduire des biberons, que mon lait n'était pas assez nourrissant. Il avait même réussi à me faire culpabiliser.

 

Heureusement, j'ai tenu bon, j'avais pris goût à l'allaitement. Ma fille adorait tétér, elle s'endormait à chaque fois tout contre moi et j'aimais cette sensation de plénitude qui se dégageait de mon tout petit bébé.

 

 Alimentation-0097bis.JPG

 

Puis il y a eu les pics de croissance,  la sensation de ne plus avoir assez de lait lorsque Baby Girl réclamait à longueur de journée, les crevasses douloureuses, les engorgements, l'envie de baisser les bras, souvent et de passer aux biberons.

 

Un jour, épuisée, j'ai appéle ma pédiatre, pour qu'elle me dise quel lait je pouvais donner à mon enfant. Mais je ne savais même pas préparer un biberon. Personne ne m'avait montré, j'étais perdue. Et puis je sentais que ma fille adorait être allaitée. Alors, j'ai continué à la nourrir exclusivement au sein jusqu'à la diversification alimentaire. Puis j'ai introduit progressivement les biberons en même temps que les légumes tout en conservant les tétées du matin et du soir pendant encore plusieurs mois. C'était notre moment câlin à toutes les deux. J'avais de plus en plus envie de la sevrer mais je n'arrivais pas à le faire de moi-même, je voulais que cela vienne d'elle. Et c'est ce qui s'est passé.

 

Un soir, elle n'a plus réclamé à téter. C'était terminé.

 

 

Lorsque Baby Boy est né, cette fois-ci, je savais que je l'allaiterais. J'étais confiante, c'est quelque chose que je maîtrisais et je ne me posais aucune question à ce sujet. Ca me paraissait naturel.

 

Mais Baby Boy, contrairement à sa soeur, n'aimait pas téter. Il tétait très mal, réclamait peu et ne prenait presque pas de poids. Après trois mois d'allaitement exclusif assez chaotiques, ma pédiatre m'a dit qu'il fallait passer aux biberons et à l'allaitement mixte. Sur le moment j'ai mal encaissé la chose, j'avais l'impression d'avoir échoué avec lui. Et puis lorsque je l'ai vu se jeter sur ses biberons, les boire jusqu'à la dernière goutte, s'arrondir de jour en jour et sourire jusqu'aux oreilles, j'ai su que j'avais fait le bon choix. A 6 mois Baby Boy était complètement sevré et il respirait la joie de vivre. Ca m'allait très bien.  biberon-nourrisson.JPG

 

 

L'allaitement mixte est ce qui convenait le mieux à Baby Boy. L'allaitement exclusif long est ce qu'il fallait à sa soeur. Chaque bébé est différent, chaque allaitement l'est également.

 

 

J'ai entendu, j'ai lu beaucoup de choses sur l'allaitement, sur ses bienfaits, sur le fait, par exemple, que les bébés allaités étaient moins malades que ceux qui ne l'étaient pas mais qu'ils se réveillaient plus fréquemment la nuit.

 

Little Girl a été allaitée bien plus longtemps que Baby Boy. Elle a été bien plus souvent malade que lui. Je pense qu'elle est de santé plus fragile, voilà tout. Elle se réveillait également plus fréquemment la nuit, mais ça a toujours été une petite dormeuse contrairement à son frère qui dormait 20 heures par jour en sortant de la maternité.

 

Après, je reste persuadée que le lait maternel est ce qu'il existe de mieux pour un nourrisson, que quand on veut et quand on peut allaiter c'est l'idéal pour son bébé mais que ce n'est pas une obligation et que si l'allaitement ne nous tente pas, il ne faut pas se forcer.

 

 

Le plus important dans tout ça c'est l'amour et l'attention que l'on peut donner à son bébé. C'est cela qui le construit et lui donnera confiance pour réussir au mieux sa vie future. Et si l'on donne tout son amour à son enfant, qu'on lui apprend la confiance en lui, qu'il soit allaité ou biberonné, on a déjà gagné.

 

 

Et vous, vous quel lait avez vous donné à votre bébé ? Comment ça s'est passé ?

 

 

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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 10:54

2 ans. cela fait déjà 2 ans que tu fais partie de notre vie.

 

Tu es arrivé tranquillement, sans faire de bruit, sans même pousser un cri. Tu es né le sourire aux lèvres, les yeux grands ouverts, sereinement.

 

Tu étais un nourrisson très calme, qui dormait beaucoup, pleurait rarement. Un bébé facile, tranquille.

 

Mais c'était pour mieux tromper ton monde...

 

A un mois déjà tu te retournais pendant la consultation sous les yeux éberlués de la pédiatre. A 3 mois tu riais tout le temps. A 8 mois tu ne voulais déjà plus rester assis. Tu te levais dès que tu pouvais t'accrocher quelque part. Et puis souvent, tu tombais. Sans pleurer, pour mieux te relever juste après.

 

A 11 mois tu marchais, à 13 tu courais et tu ne t'es jamais arrêté.

 

Tu es toujours en action, toujours en train de courir, de parler, de chanter, de grimper, de sauter. Toujours plus haut, toujours plus fort.

 

Je ne compte plus les allers-retours aux urgences ou chez le médecin pour une chute sur la tête, une entorse au pied, une entaille sur le front.

 

Tu es un casse-cou qui ne recule devant rien. 

 

Et puis petit à petit tu grandis. Je découvre que sous cette carapace de fonceur, de gros dur se cache un petit garçon sensible qui redoute la séparation. Quand ton papa part au travail, que ta soeur prend le chemin de l'école tu les accompagnes jusqu'à la porte, les suis derrière la fenêtre et les réclame dès que tu les perds de vue. Quand je te dépose un jour par semaine à la garderie, tu pleures et tu m'appelles jusqu'à ce que je revienne te chercher.

 

Quand ta soeur se fait mal tu la consoles, lui demande si ça va mieux. Dès qu'on te donne quelque chose, tu en réclames un autre pour Little Girl.

 

Tu aimes te blottir dans nos bras, tu adores les câlins même si tes bisous sont rares. Tu nous dis que tu nous aimes très fort en cératnat bien grand tes petits bras potelés.

 

Tu es un clown, tu aimes amuser ton public. Tu danses, tu chantes, tu fais des grimaces, des acrobaties.

 

Tu vis.

 

Avant que tu ne sois là, la maison était calme. Presque bien rangée. Aujourd'hui c'est un tourbillon permanent. Les jouets trônent par terre dans toutes les pièces, tu dessines sur le linge qui sèche, tu escalades la table, le meuble télé, tu sautes et plonges sur le canapé, tu sèmes tes céréales sur le sol de la cuisine, tu jettes de tout dans les toilettes ou dans le bain, tu embêtes ta soeur, tu te déguises, tu te peints le visage et les mains,  tu cries mais ils ne se passe pas une journée sans que tu nous fasse rire. Tu es la joie de vivre incarnée. 

 

Je ne sais pas comment on a pu vivre sans toi.

 

Bon anniversaire Baby Boy. Et surtout ne change pas, tu nous épuises, mais on adore ça ...

 

P1020992.JPG

 

 

 

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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 11:13

Elle est blonde aux yeux bleus. Il est blond aux yeux marrons.

 

Elle est rêveuse, c'est une artiste. Il est fonceur et réaliste.

 

Elle n'est pas du tout sportive, courir la fatigue, monter à vélo lui fait mal aux fesses et les ballons l'indiffèrent.  Il est toujours dans l'action, perché sur une chaise, debout sur une table, à quatre pattes sur un meuble. Il sait pédaler et trottiner. La vue d'un ballon le rend fou.

 

Elle mange doucement, se déplace calmement, prend toujours son temps. Il dévore sans même mâcher, ne se déplace qu'en courant, fait toujours plusieurs choses en même temps.

 

Elle aime lire. Elle connaît tous les livres de sa bibliothèque par coeur, détaille chaque image, chaque personnage et prend soin de ses affaires. Il se sert des livres comme d'un marchepied pour grimper toujours plus haut, les ouvre à l'envers, lit deux pages, les referme, passe au suivant et laisse tout par terre.

 

Elle dessine très bien. Elle est douée et elle aime ça. Elle peut y passer une journée entière, assise derrière son bureau. Il gribouille sa feuille quelques secondes puis se peint les mains, le visage, dessine sur le sol, sur les meubles, sur le canapé blanc, sur le linge qui sèche...

 

Elle prend son bain tranquillement, se raconte des histoires, joue avec ses poupées, sa dinette. Il plonge, il saute, il escalade la baignoire et l'éclabousse en rigolant.

 

Elle aime construire. Il aime détruire.

 

Elle dort sur le dos. Il dort sur le ventre.

 

Elle aime les princesses, le rose, le violet et les paillettes. Il aime les motos, les vélos et les camions de pompier.

 

Elle semble fragile, elle est très forte. Il paraît costaud, c'est un grand sensible.

 

Elle ordonne, il obéit. Il fait des bêtises, elle le suit.

 

Ils sont deux, si différents et si unis.

 

Ils sont toute ma vie.

 

bisous-enfants-amoureux.jpg

 

 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 14:10

Hier, ça ne vous a pas échappé, c'était la St Valentin.

 

Certains trouvent cette fête purement commerciale, ils n'ont pas tort. D'autres pensent que c'est une bonne occasion de se redire son amour et de faire plaisir à celui qu'on aime en lui offrant un petit (ou gros) cadeau. Ce qui n'empêche pas de se chouchouter aussi le reste du temps. On est bien d'accord.

 

Avec James, on fait partie de la dernière catégorie. On fête tout ce qui se fête tout au long de l'année et la St Valentin n'échappe pas à la règle.

 

Je me souviens encore de notre toute première St Valentin. C'était il y a 7 ans.

 

James m'avait offert une magnifique composition de roses dans une corbeille en forme de coeur. Puis il m'avait invitée dans un grand restaurant pour un dîner romantique en tête à tête au cours duquel il m'avait offert une bague avec un diamant. Il ne manquait plus que les violons.

 

L'année suivante, il avait organisé un petit week-end surprise à Rome, en amoureux. On n'avait pas encore d'enfants, c'était plus simple pour les surprises.

 

Et ça a été pareil toutes les années depuis qu'on se connaît. Il a assuré. A chaque fois.

 

L'année dernière j'ai eu droit à un dîner romantique en bateaux-mouches, sur la Seine, que je conseille à tous les amoureux de passage à Paris. Et pour le coup, là, il y avait même les violons.

 

Hier, j'attendais donc fébrilement de découvrir mon cadeau de St Valentin, essayant de deviner ce que James avait bien pu dénicher cette fois-ci.

 

Le moment tant attendu est enfin arrivé, au moment du dessert, autour d'un beau gâteau en forme de coeur, parfait pour l'occasion, James m'a tendu une petite pochette, me disant comme à son habitude : Oh, c'est pas grand chose.

 

st-valentin.jpg

 

Je ne l'ai pas cru. J'aurais dû. J'ai ouvert ma pochette et j'ai découvert ... un T-shirt ! Avec des coeurs et des paillettes qui brillent dessus mais un T-shirt quand-même. Pas de petit "bon pour un dîner en tête à tête" à l'intérieur, aucun bijou dissimulé au fond du papier, non. Juste un T-shirt.

 

Plus romantique, tu meurs. 

 

On va dire que c'était un moment de faiblesse, hein? Que ça arrive même aux meilleurs. Que ça ne veut rien dire. Voilà. 

 

De toute façon, c'est quand même super commercial comme fête la St Valentin, non? Vous ne trouvez pas?

 

Et vous, votre St Valentin, heureuse, déçue, comblée, oubliée ? Racontez-moi, ça me rassurera ... ou pas. 

 

 

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 14:12

Chaque année c'est pareil. Surtout depuis que j'habite à Paris. A partir du mois de Février, je déprime. Je ne supporte plus l'hiver.

 

Je ne veux plus voir ces paysages gris, figés, tristes que j'aperçois chaque jour en ouvrant mes volets.

 

J'ai de plus en plus de mal à quitter la chaleur de ma couette le matin, si je le pouvais j'hibernerais telle une marmotte, jusqu'à l'arrivée du printemps.

 

J'ai l'air toujours fatiguée, j'ai la peau sèche, qui tire, le teint pâle. Je n'arrive plus à me regarder dans la glace.

 

J'ai toujours froid. J'ai beau superposer les épaisseurs tel un oignon, me couvrir d'un plaid tout chaud le soir comme une mémé devant sa télé, rien n'y fait. Je suis toujours frigorifiée.

 

J'ai envie de voir des feuilles sur les arbres, des oiseaux sur les branches, des canetons dans les mares et des abeilles sur les fleurs.

 

J'en ai marre de devoir passer 1/4 d'heure à préparer les enfants à chaque fois que l'on doit quitter la maison, même pour quelques minutes. Leur enfiler ces gros blousons, ces bonnets, ces écharpes qui les font ressembler à des saucissons.

 

Je veux voir ma fille courir derrière les papillons, cueillir des bouquets de fleurs et tourbillonner dans ses jolies robes d'été et ses sandales colorées.

 

Je veux revoir les cheveux de mon fils s'éclaircir pour devenir presque blancs, sa peau se tanner au soleil, ses petits mollets et ses avant-bras dodus libres de tout vêtements.

 

Je veux pouvoir étaler une couverture pour m'allonger sur l'herbe, au soleil, avec un bon bouquin.

 

J'ai même envie de gonfler la petite piscine de mes enfants et de râler en transportant les 15 arrosoirs d'eau qui me permettront de la remplir pour qu'ils n'y jouent que 5 minutes.

 

Je rêve de chaleur, de débardeurs, de sorbets, de ciel bleu et de paréo.

 

Et puis je lève la tête, je regarde par la fenêtre et je ne vois que du gris et de la pluie....

 

Sans compter que dès lundi, James va partir 10 jours loin d'ici. Je serai seule avec les petits. Plus rien ne me retient à Paris.

 

Alors je retourne sur mon ordi, je clique, je reclique, je sors une petite carte en plastique, je saisis quelques chiffres, je valide et je souris...

 

En quelques minutes, je viens d'acheter du printemps, de la couleur, du soleil et de la bonne humeur.

 

La semaine prochaine, c'est décidé, j'emmène mes enfants voir le carnaval à Nice. Chez moi. Un retour aux sources qui devrait nous faire du bien. Mon compte en banque est plus léger, mais mon coeur aussi, alors tant pis... Et puis ça me coûtera certainement moins cher qu'une thérapie.

 

Et si je peux, je vous ramène du soleil. Promis.

 

plage-galets-nice-enfants.jpg

 

 

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1 février 2013 5 01 /02 /février /2013 15:14

Ce matin, avec James, nous nous sommes rendus, comme prévu à l'hôpital puisque Little Girl devait être opérée.

 

Inutile de vous dire que depuis une semaine, on y pensait en permanence. On se posait des questions, on se demandait comment ça allait se passer et surtout comment elle allait réagir.

 

La veille au soir, je lui ai donné sa première douche à la bétadine. Elle m'a dit que ça ne sentait pas bon (elle avait raison), mais elle s'est lavée sans problème en suivant bien les indications du petit papier donné par l'hôpital.

 

Lorsqu'elle s'est réveillée ce matin, elle a voulu déjeuner. Je l'avais prévenue que ce ne serait pas possible mais elle n'a rien voulu savoir. Elle voulait DE-JEU-NER. Et ne pas être opérée. Point barre.

 

Ca commençait bien...

 

Puis il a fallu prendre une nouvelle fois une douche à la bétadine. Nouvelle bagarre, nouvelles négociations. La miss était décidément très mal lunée.

 

Finalement on y est arrivés et le temps de déposer son frère chez la voisine, on partait pour l'hôpital.

 

On a été très bien reçus. Le personnel était adorable. Little Girl souriait. Tout allait bien.

 

Jusqu'au moment où il a fallu se préparer pour entrer au bloc. Le matin, Little Girl avait choisi avec soin sa tenue pour ce jour si particulier : robe, collants et chaussures qui brillent avec des paillettes partout. Pour être belle pendant l'opération.

 

Je ne l'avais pas prévenue qu'une fois là-bas elle devrait se déshabiller pour revêtir la tenue de l'hôpital qui a la très mauvaise idée d'être .... bleue. Et sans paillettes. Impensable pour elle. Elle ne voulait pas enlever sa robe. Elle hurlait, se tortillait dans tous les sens. J'ai eu beau m'habiller de la même manière qu'elle pour lui prouver que le ridicule ne tuait pas mais rien n'y faisait.

 

Finalement, après une longue crise, elle a fini par s'habiller.

 

On a patienté dans un box. Pas longtemps. Elle a été très vite appelée pour le bloc.

 

A l'appel de son prénom elle s'est agrippée à mon cou et ne voulait pas me lâcher. Heureusement, j'ai eu le droit de la porter jusqu'au bloc opératoire. Mais dans le bloc elle a refusé de s'installer sur le brancard et de me lâcher. Elle avait peur. Je la comprends.

 

Heureusement, l'équipe et plus particulièrement l'anesthésiste ont été formidables. L'anesthésiste a compris immédiatement le problème et a exigé qu'on aille chercher son pull rose et ses chaussures à paillettes !

 

A la vue de son pull rose, Little Girl s'est détendue. Ils ont pu l'endormir. Et j'ai dû quitter le bloc. Le moment que je redoutais le plus.

 

Lorsque je me suis retrouvée seule dans le couloir, les larmes sont montées de manière incontrôlable. Il a ensuite fallu attendre. Compter les minutes, aux côtés de James. Heureusement. 

 

Finalement tout s'est passé très vite. Au bout d'une demi-heure à peine on nous a appelés. Little Girl était en salle de réveil. Nous pouvions aller la retrouver.

 

Elle était là, allongée sur son brancard. Elle bougeait dans tous les sens, elle nous cherchait et enfin elle nous a vu et a été rassurée.  

 

Elle était agitée et délirait un peu, on aurait dit qu'elle venait de se prendre une belle cuite, mais elle se réveillait sans aucun problème. Et surtout, elle avait son pull rose et ses chaussures brillantes aux pieds....

 

Après une longue attente en salle de réveil, l'anesthésiste a signé son autorisation de sortie.

 

On a retrouvé le box dans lequel nous avions été accueillis en arrivant. Little Girl a pu enfin boire et manger et s'est fait livrer un bon petit déjeuner.

 

Elle a retrouvé le sourire. Elle s'est détendue. Elle a colorié. C'était bel et bien terminé.

 

bloc-operatoire-enfant.jpg

 

 

Peu de temps après, en pleine forme, elle a été autorisée à quitter l'hôpital.

 

Ca y est. C'est fait. On l'a fait. Le jour le plus long de notre vie de parent est passé.

 

Little Girl va bien. Elle a été très courageuse. Elle n'a même pas voulu faire la sieste et a passé son après-midi à lire, à jouer et à se disputer avec son frère. Tout va bien, c'est bien elle,  ils ne nous l'ont pas changé pendant l'opération. Ils lui ont juste redonné une audition normale. C'est impressionnant.

 

Désormais il va falloir faire attention à tout ce qu'on dit parce que Little Girl nous a mis sur écoute, mais on en est ravis !

 

 

PS : Un grand merci à tous pour vos messages sur le blog, sur Facebook et en privé qui nous ont vraiment fait du bien et donné du courage. Allez, hop, on tourne la page !

   

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 10:01

Etre maman c'est magique. Vraiment. Mais c'est aussi tellement stressant.

 

On redoute toujours qu'il arrive quelque chose à son bébé, à son enfant.  

 

On a beau faire son possible pour que tout aille bien, on ne contrôle pas tout. Et certaines fois, on a peur.

 

Dans une semaine très exactement, le 1 février, je sais que je vais avoir peur. Je vais vivre l'un des moments les plus angoissants de ma vie de maman.

 

Little Girl va se faire opérer. Oh, pas grand-chose. Heureusement. Une intervention au niveau des tympans qui va, j'en suis certaine, lui faciliter la vie (et la nôtre). Mais une intervention quand même, sous anesthésie générale.

 

L'anesthésie générale, c'est ce qui me fait peur. Parce que c'est jamais anodin. Et me dire qu'à 4 ans à peine, elle va vivre quelque chose qu'en 35 ans je n'ai jamais connu n'est pas fait pour me rassurer. Et surtout, surtout, ce que je redoute par-dessus tout, c'est ce moment où je vais la voir partir, toute seule, sur son brancard. Ce moment où je vais devoir la rassurer, lui dire à tout à l'heure, que tout va bien se passer, lui montrer que je n'ai pas peur, alors qu'à l'intérieur de moi je serais en bouillie.

 

Je n'ai pas envie non plus de lui donner les deux douches à la bétadine avant l'intervention. Parce qu'elle est coquette, qu'elle ne va pas vouloir, qu'elle va trouver que ça ne sent pas bon contrairement à son gel douche à la framboise et qu'elle aura bien raison.

 

Je sens que ça va être difficile de lui expliquer qu'elle ne doit pas manger jusqu'à l'heure de l'intervention, que ça va être dur de lui dire non quand elle va me réclamer son lait, sa biscotte, ses biscuits...

 

Mais bien sûr, je le ferai. 

 

Parce que malgré tout, je suis confiante. Je sais qu'elle sera entre de bonnes mains. Que cette intervention est nécessaire parce que pendant presque 6 mois de l'année, et depuis qu'elle est née, elle ne nous entend presque pas. Il faut parler fort, crier souvent. Se répéter, éternellement. Et que c'est fatiguant pour nous, mais surtout pour elle. Qu'elle se sent isolée parce que tous les sons lui parviennent atténués, un peu comme si elle avait la tête sous l'eau en permanence. Sans compter les douleurs qu'elle endure régulièrement avec des otites à répétition, les traitements antibiotiques récurrents et contraignants qui ne suffisent plus. 

 

Bref, il faut le faire. Ca ira mieux après.

 

Pour rencontrer l'anesthésiste et faire tous les papiers nécessaires à son admission, mercredi dernier, avec Little Girl, nous avons passé plusieurs heures à l'hôpital, dans le secteur Enfants.

 

J'ai croisé de nombreux enfants, là-bas, en chirurgie. Ils étaient là pour des pathologies plus ou moins graves accompagnés par des parents plus ou moins inquiets.

 

Aujourd'hui, forcément, je pense à tous ces parents et ces enfants malades. Les "chanceux", qui, comme moi, s'y rendaient pour la première fois mais surtout les habitués. Ceux qui ne connaissent que trop bien les couloirs des hôpitaux, le stress, les attentes interminables, les paroles des médecins tantôt réconfortantes et pleines d'espoir, tantôt difficiles à entendre et à croire.

 

Je me dis qu'avec James, on a de la chance. Que jusque-là nos deux enfants vont bien. Que Little Girl n'est pas en danger et que ça va aller. Que malheureusement on n'est pas tous égaux face à la maladie. Et que lorsque tout va bien il faut réaliser que c'est une chance et en profiter. Parce que le plus important, comme le radotent nos ainés à chaque nouvelle année, c'est la santé, et que la santé, tout comme l'amour, ça ne s'achète pas.

 

Allez, vivement le 2 février, que tout ça soit terminé !

 

mains-maman-bebe-nb.jpg

 

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 10:30

 

Avant que son frère ne naisse, Little Girl était une petite fille très sage. Calme, souriante, obéissante. Du pur bonheur quoi. 

 

Un peu avant sa naissance, elle a commencé à faire quelques petites colères. Sans plus.

 

Puis je suis partie à l'hôpital pour accueillir son frère. C'était la première fois que je la quittais plus de quelques heures. Ca a duré 5 jours. Et ça a été dur, pour elle comme pour moi.

 

Lorsque je suis rentrée de la maternité avec Baby Boy, elle m'a sautée dans les bras, ravie de me retrouver enfin. Elle voulait me montrer tout ce qu'elle avait fait pendant mon absence et venait régulièrement observer son petit frère. Elle était heureuse et excitée.

 

Quelques temps après,  elle s'est mise à faire une colère, pour un détail, une broutille. J'ai eu beaucoup de mal à la calmer. Puis elle a recommencé à crier, à hurler, à bouder. Tout était sujet à s'énerver. J'avais l'impression qu'on avait changé ma fille en 5 petits jours. Je ne la reconnaissais plus. Et ça a duré. 

 

Longtemps.

 

Heureusement, lorsqu'il était nourrisson, Baby Boy dormait beaucoup et profondément. Le premier mois de sa vie on avait même l'impression qu'il n'y avait pas de nouveau-né à la maison. Enfin si, la nuit. Mais ça m'a permis de récupérer plus vite de ma césarienne et surtout de consacrer du temps à Little Girl qui en avait énormément besoin.   

 

Elle n'était pas bien.

 

Pourtant, j'avais l'impression de l'avoir préparée comme il le fallait. On en avait bien discuté avant, on avait lu des histoires sur l'arrivée d'un petit bébé dans une famille, on lui avait offert un poupon, garçon, pour qu'elle puisse jouer à la maman, on parlait beaucoup avec elle, on essayait d'être à son écoute, de calmer ses craintes, de la rassurer. 

 

Mais l'arrivée de son petit frère l'avait chamboulée au-delà de ce que j'avais pu imaginer. Et quand on a 2 ans et demi et qu'on a du mal à exprimer par les mots ce que l'on ressent c'est encore plus compliqué.

 

J'ai bien réfléchi à tout ça et puis, un jour, j'ai compris à quel point cela avait dû être difficile pour elle. Je me suis tout simplement mise à sa place et je me suis demandée comment j'aurais réagi si un soir, en rentrant du boulot, James m'avait dit :   

 

"Ecoute Chérie, dans un mois, Pamela va venir habiter à la maison. Pamela, c'est ma nouvelle femme. Tu verras, vous allez bien vous entendre. Elle restera avec nous et fera partie de la famille. Tu lui prêteras tes affaires, vous partagerez la même chambre. Il faudra être gentille avec elle hein, parce qu'elle est fragile Pamela. Et bien sûr, elle aussi, je l'aimerai très fort. Tout comme toi. Parce que tu sais, ça ne veut pas dire que je t'aimerais moins, hein? Tu verras, ce sera magique. On va former une belle famille !"

 

Mouai. Magique, je crois pas. Cauchemardesque, certainement.  Surtout si je devais le voir la regarder avec les yeux de l'amour, la prendre dans ses bras, l'embrasser et passer la plus grande partie de ses journées et de ses nuits  avec elle .

 

Heureusement, Little Girl est moins rancunière que moi et elle a fini par accepter complètement son frère. Je ne suis même pas sûre qu'elle se rappelle qu'au début, et pendant un peu plus de 2 ans, elle a été fille unique.

 

Aujourd'hui, avec Baby Boy, c'est l'amour fou. A peine réveillés, ils se cherchent l'un et l'autre. Jouent au Papa et à la Maman, se déguisent, rigolent, se courent après, jouent à cache-cache et se disent "Je t'aime" du matin au soir. Ils se disputent et se tapent dessus aussi parfois. Souvent même. Mais c'est ça l'amour fraternel. Enfin, je pense.

 

Maintenant je comprends qu'il lui ait fallu du temps, beaucoup de temps et que parfois encore, elle ait besoin d'exprimer sa supériorité sur son petit frère. C'est pas si facile que ça d'être l'ainée, en fait.  

 

Ne plus être enfant unique...

 

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9 janvier 2013 3 09 /01 /janvier /2013 17:36

Ma chérie,

 

Hier soir, comme tous les soirs avant de te coucher tu as choisis une histoire. Pour que je te la lise et que tu fasses de beaux rêves.

 

Ce soir-là, tu as pris une nouvelle histoire dans un gros livre : "La petite marchande d'allumettes". Et  je t'ai dit "Oh, non, c'est trop triste cette histoire avant d'aller dormir, tu ne veux pas en choisir une autre?"

 

Tu m'as demandé pourquoi  c'était triste et je t'ai répondu que la petite fille de l'histoire mourait à la fin. Tu m'as demandé encore pourquoi? Je t'ai dit qu'elle dormait dehors et qu'elle avait trop froid. Puis tu as choisis une histoire avec des nounours. Et c'était mieux.

 

Ensuite tu es allée te coucher, je t'ai souhaité une bonne nuit. Tu m'as dit "I Love You, Je t'aime, Te quiero carino mio en espagnol", comme tous les soirs. Je suis sortie de la chambre. Puis tu m'as rappelée....

 

- Maman, pourquoi elle meurt la petite fille dans l'histoire?

- Parce qu'elle vit dehors, qu'elle n'a pas de maison la pauvre et qu'elle a eu très froid

- Pourquoi elle mets pas un blouson?

- Parce qu'elle n'en a pas. Mais ne t'inquiète pas ma chérie, c'est une histoire, ce n'est pas pour de vrai. Ici on ne laisse pas mourir les enfants dans les rues (enfin, si, mais tu as bien le temps pour découvrir ces choses là)

 

Je suis repartie. Tu m'as rappelée.

- Maman, pourquoi ils sont morts tes Papis?

- Parce qu'ils étaient très vieux et malades...

- Et ta mamie, elle va mourir?

- Oui ma chérie. Et je serais très triste le jour où ça arrivera. Mais malheureusement c'est la vie qui veut ça. Les papis et les mamies quand ils sont très vieux, ils laissent la place sur la terre pour que de nouveaux petits bébés puissent naître à leur tour et vivre une belle vie.

- Mais je ne veux pas qu'elle meurt ta Mamie!
- Moi non plus ma chérie, je ne veux pas.

- Et toi, tu vas mourir?

- Oui, mais dans très longtemps. Quand je serais très vieille et que tu seras toi aussi une maman. Une mamie même.

- Mais je ne veux pas être une maman. Je ne veux pas mourir et je ne veux pas que tu meures, je ne veux pas que tu me laisses. Jamais.

 

Et là tu t'es mise à pleurer. De vrais pleurs d'angoisse que je ne te connaissaient pas et auxquels je n'étais pas préparée. James n'était pas là. J'étais seule et il te fallait des réponses. Alors je t'ai menti.

 

Je t'ai dit qu'il ne fallait pas que tu t'inquiètes. Que jamais je ne te laisserais. Que je serais toujours là pour toi. Et pour ton frère. Toujours. Que tu pouvais dormir tranquille et ne pas t'inquiéter. Qu'on ne mourrait que quand on était très vieux et très malade.

 

Tu n'as que 4 ans. Je n'aime pas te mentir mais je ne pouvais pas te dire la vérité. T'avouer que moi aussi j'ai peur depuis que tu es là. Peur qu'il t'arrive quelque chose, peur de te perdre. Peur qu'il m'arrive quelque chose, peur de t'abandonner encore si jeune.

 

Je ne pouvais pas te dire que tu as raison d'avoir peur, que la vie est injuste, cruelle et que parfois elle sépare des familles qui s'aiment. Comme ça. Au hasard. Brutalement.

 

Que je ne peux pas m'imaginer une seule seconde que tu puisses grandir sans moi. Que je ne veux pas.

 

Que je veux que tu gardes cette insouciance, cette joie de vivre, ce sourire quasi permanent sur ton visage et qu'il ne t'arrive jamais rien de mal.

 

Little-girl.jpg   

Tu sais, je ne suis pas magicienne. Si je pouvais te protéger toute ta vie, t'éviter de souffrir, d'avoir peur, d'avoir froid, je le ferais. Quel qu'en soit le prix. Malheureusement, personne ne peut tout contrôler. Et ça fait peur. A tout âge.

 

J'espère simplement que la vie saura nous préserver, nous épargner comme elle l'a fait jusqu'à maintenant. Parce que globalement, on a de la chance.

 

J'espère que je pourrais connaître tes enfants et tes petits enfants. Et qu'un jour j'oublierai tout. Doucement. Que je partirai sans comprendre ce qui se passe. Que tu seras presque soulagée de me voir partir, parce que je serais très vieille et que je n'aurai plus toute ma tête. Que tu pourras dire que j'ai bien vécu et que j'ai eu une belle vie. Que toi, tu seras grande, que tu seras forte. Que tu seras heureuse.

 

La vie est dure. Elle n'épargne personne, et certains souffrent encore bien plus que d'autres. Mais malgré tout elle est belle et elle vaut le coup d'être vécue passionnément.

 

Surtout quand on a 4 ans.

 

Alors profite ma chérie et souris. Jusque-là tout va bien...

 

 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 15:17

Jusque-là, je n'avais jamais fait de liste ou même pensé à prendre de bonnes résolutions en commençant une nouvelle année. Il n'est jamais trop tard pour bien faire et pour essayer, en plus, de les tenir je vais les mettre par écrit. Et vous en serez témoins...

 

Voici donc mes résolutions pour cette année 2013.

 

1. Moins crier sur les enfants. Avec mon mélange de sang corse et italien, ça va être très très dur. Je suis une sanguine. Mais je vais essayer. Va peut-être falloir que je m'inscrive au Yoga ou un truc dans le genre pour y arriver. Ou alors que l'été revienne vite, ça m'aide à rester zen, j'sais pas pourquoi....

 

zen-attitude.JPG

 

2. Ranger mes placards. Tous mes placards. Fringues, nourriture, chaussures, j'entasse tout au fur et à mesure et je ferme les portes. Ni vue, ni connue. Sauf que là, c'est plus possible. Je n'arrive plus à rentrer la moindre chaussette dans mon armoire qui fait pourtant 2 m de haut. Il faut vraiment que je m'y mette avant que tout s'écroule. Et puis y'a le garage aussi à ranger. Ce serait bien de pouvoir y mettre la voiture tant qu'à faire.

 

3. Cuisiner pour de vrai, une fois par semaine, en essayant de suivre une recette sur un des livres qui s'entasse dans mes placards. Ca permettrait de varier un peu les menus et ça justifierais les heures passées devant la télé à baver devant "Top chef" ou 'Le meilleur pâtissier".

 

4. Arroser mes plantes plus d'une fois par mois. Et ne pas attendre qu'elles soient totalement flétries et desséchées voire irrécupérables pour leur donner un peu d'eau. Pour justifier leur état de mort avancée je clame haut et fort que je n'ai pas la main verte, mais en réalité je suis juste un bourreau des plantes.

 

5. Repasser au fur et à mesure et non une fois par mois quand ça ne rentre plus dans la panière à linge. Ca m'évitera d'y passer des soirées entières.

 

6. Aller à TOUS mes cours de Step remuer mon popotin et ne plus me chercher des excuses de feignante pour en rater un sur deux.

 

7. Passer plus de temps avec les amis, la famille, même si ils sont loin. En se donnant les moyens, on peut faire quand même pas mal de choses. D'ailleurs, pour cette résolution là, on a plutôt bien commencé l'année. Mais il reste encore du boulot.

 

8. Laisser Baby Boy une journée ENTIERE par semaine à la garderie pour me dégager un peu de temps libre. Et puis l'y déposer à pied aussi. Deux résolutions en une.

 

9. Emmener les enfants régulièrement à la piscine. Quoi que, ça peut attendre un peu qu'il ne fasse plus - 1 000 degrés dehors. Meuh non je ne cherche pas des excuses. Je constate, c'est tout.

 

10. Eteindre l'ordi quand James rentre du boulot le soir. Ahahahah, la bonne blague. Sérieusement, ça lui ferait plaisir, mais je crains que ce soit un peu trop difficile à tenir. On va dire que je vais réduire le rythme et délaisser un peu plus mon écran quand il rentre. Ce sera déjà bien et comme ça je pourrais encore progresser l'année prochaine.

 

 

Voilà, maintenant c'est écrit noir sur blanc, vous êtes témoins. On en reparle dans quelques mois. Si d'ici-là ce billet disparaît subitement de ce blog, n'y voyez aucune volonté de ma part, ce sera juste une fausse manip...

 

 

 

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