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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 13:00

Il y a quelques années, c'était hier, c'était il y a une éternité, j'étais une fille, jeune, sans enfants, qui croquait la vie à pleines dents.

 

Je travaillais beaucoup, souvent tard le soir, mais je sortais après entre collègues, entre copines, en amoureux. 

 

Je voyageais dès que je le pouvais, plusieurs fois par an dans des destinations lointaines aux noms qui font rêver : Maldives, Thaïlande, Polynésie, Etats Unis, Mexique ...

 

Ma vie était parfaite, rien ne me manquait, j'étais heureuse et ambitieuse.

 

Puis j'ai rencontré James, et mes priorités ont changé. Pas tout de suite, évidemment. On a commencé par s'aimer, beaucoup, par voyager, souvent et par profiter, tout le temps.

 

J'avais 30 ans, c'était le printemps, la vie s'écoulait doucement ...

 

Puis l'idée est arrivée. Elle a commencé à germer en lui, en moi, en nous. Elle s'est mise à grossir pour devenir évidente et omniprésente. On voulait un enfant, sans savoir pourquoi, sans savoir à quoi s'attendre vraiment.

 

On s'est lancés dans l'aventure sans trop y réfléchir, tête baissée avec l'insouciance et la confiance des couples amoureux à qui rien ne peut arriver. C'était mieux. Quand on réfléchit trop on trouve toujours de bonnes raisons pour ne pas se jeter à l'eau, rester raisonnable et s'accrocher à ce que l'on connaît déjà et qui rassure.

 

Notre fille est née quelques temps après. 

 

Notre vie a été transformée. Notre couple a laissé place à une famille, nos voyages sont devenus beaucoup moins fréquents et moins lointains, nos sorties plus rares mais bien plus appréciées et notre amour moins exclusif, moins passionnel mais encore plus fort et plus profond.

 

Depuis 5 ans je suis maman et je ne me rappelle quasiment plus de cette vie d'avant. Les photos de nos voyages paradisiaques et le souvenir de notre rencontre me rappellent quand même que la vie était belle, aussi, mais je me demande aujourd'hui comment on a pu vivre sans elle et sans lui, qui nous a rejoint quelques années après.

 

Ils sont là tous les deux comme une évidence, comme s'ls avaient toujours existé. 

 

J'ai toujours été une optimiste, une utopiste, j'ai toujours essayé de voir la vie du bon côté malgré les épreuves qu'elle nous a obligés à traverser, mais j'ai l'impression que cette vie a vraiment pris un sens le jour où j'ai serré mes deux tout-petits dans mes bras.

 

Je ne me lasse pas de les regarder alors que je les connais par coeur.

 

Chaque jour je les vois grandir, s'épanouir, s'affirmer. Ce n'est pas tous les jours faciles, certains mercredis sont interminables et me font attendre avec impatience l'heure du coucher.

 

Mais chaque matin j'ai autant de plaisir à découvrir leurs petites têtes ensommeillées aux yeux gonflés et aux cheveux ébouriffés, et cette image vaut tous les clichés des plus belles plages du monde (même si je ne serais pas contre un petit séjour en amoureux à bronzer et à buller).

 

Bientôt notre famille va s'agrandir. J'avoue j'ai eu peur par moments de ne pas y arriver, de ne pas être capable de gérer une famille nombreuse. Plusieurs fois, alors que mon ventre s'arrondissait, je me suis demandée ce qui m'était encore une fois passé par la tête.

 

Je viens tout juste d'abandonner les couches, les nuits incomplètes, les biberons, les poussettes et les porte-bébés avec un peu de nostalgie mais aussi un certain soulagement et je vais m'y replonger dans un mois et demi, à plein temps.

 

Si on m'avait dit il y a 6 ans que je serais bientôt à la tête d'une famille nombreuse j'aurais doucement rigolé. J'avais d'autres projets, d'autres ambitions, d'autres priorités. 

 

Et pourtant.

 

Aujourd'hui je vis ma vie comme une évidence attendant impatiemment de rencontrer ce troisième petit coeur qui fera battre le mien encore plus fort.

 

Parce que maintenant, je le sais, le sens de ma vie, c'est sûr, je l'ai trouvé.

 

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 09:00

Depuis que tu es né tu es le petit, le dernier.

 

Tu as beau grandir très vite, parler comme un grand, faire tout ce que tu peux pour suivre, imiter et même entraîner ta grande soeur, tu es notre bébé.

 

Ce bébé que je ne voulais pas voir grandir, ce bébé dont je voulais profiter à plein temps en savourant chaque instant de peur de ne jamais pouvoir les vivre à nouveau.

 

Je n'étais pas pressée de te voir tenir assis, marcher à quatre pattes, te lever, faire tes premiers pas... Ton sourire sans dent et tes premiers mots dont on ne comprenait pas le sens m'allaient très bien. 

 

Et puis tu as grandi, presque sans que je m'en aperçoive. Aujourd'hui tu as toutes tes dents, tu parles du matin au soir, tu poses des centaines de questions, tu cours, tu grimpes, tu sautes, tu ris, tu pleures, tu cries, tu chuchotes à mon oreille. 

 

Il y a quelques mois tu voulais grandir à tout prix. Le plus vite possible. Tu es devenu propre, tu délaissais ta sucette et ne la prenais que pour dormir, tu voulais tout faire tout seul sans l'aide de personne et tu me répétais à longueur de journée : Moi ze suis un grand !

 

Et puis on a déménagé, et puis mon ventre s'est arrondi. Tu as perdu tous tes repères d'un coup en quittant la maison qui t'avais vu naître et grandir.

 

Tu sais aussi qu'à la prochaine rentrée tu iras comme ta grande soeur à l'école, toute la journée. Finies nos journées en tête à tête, nos siestes à deux dans ton petit lit ou sur le canapé.

 

Tu as compris petit à petit que bientôt tu deviendrais à ton tour un grand frère, qu'un nouveau petit bébé viendrait rejoindre notre famille et prendre la place du petit dernier. Cette place que tu voulais quitter il y a peu alors que ce n'était pas possible. Cette place que tu devras quitter dans deux mois à peine et à laquelle tu te cramponnes aujourd'hui.

 

Depuis le déménagement je ne t'entends plus me dire que tu es un grand. Tu te cramponnes chaque jour un peu plus à tes doudous que tu regardais à peine et à ta sucette que tu réclames au moindre prétexte.

 

Tu as fait un bond en arrière avec la propreté. Tes culottes et tes pantalons qui étaient secs depuis plusieurs mois sont à présent mouillés dans la journée.  

 

Tu joues  au petit bébé, tu te mets à marcher à quatre pattes, la tétine à la bouche et le doudou sous le coude en gazouillant.

 

Lorsque je te parle de l'école tu me dis que tu ne veux pas y aller, que tu es trop petit, que tu as peur, que tu veux rester à la maison. Avec moi.

 

Je sais que le déménagement, l'arrivée imminente du bébé, la rentrée des classes qui approche ça fait beaucoup de choses pour un petit bonhomme de 3 ans, même pour un gros dur au coeur tendre comme toi.

 

Je te rassure, je ne suis pas sereine non plus. Notre famille est si bien aujourd'hui. Tous les 4 on est unis, on se complète, chacun avec son propre caractère, ses idées et ses envies et ça fonctionne plutôt très bien.

 

Je ne sais pas comment on va évoluer avec l'arrivée du petit troisième. Je pense qu'il nous faudra du temps, à tous, pour trouver nos marques, défaire ce cocon que nous nous sommes tissés depuis ces dernières années pour mieux le reconstruire et l'agrandir pour laisser la place à ce bébé tant désiré.

 

Je sais que l'on va trouver notre nouvel équilibre, que très bientôt, lorsque le bébé sera là, on se demandera comment on a pu vivre sans elle ou sans lui, mais je sais aussi que les débuts vont être un peu chaotiques, la fatigue aidant, et qu'il faudra du temps.

 

Chacun devra trouver sa place.

 

Little Girl passera de grande soeur à double grande soeur, nous deviendrons avec James les parents d'une famille nombreuse et toi tu devras céder ta place de petit dernier pour devenir à ton tour un grand frère.

 

Je sais que tu vas y arriver. J'espère simplement arriver à garder ce lien unique qui nous unit tous les deux, toi et moi, avec ton caractère si entier, si explosif dans lequel je me retrouve chaque jour un peu plus.

 

J'espère arriver à te consacrer encore du temps rien que pour toi comme je l'ai toujours fait avec ta grande soeur.

 

J'espère rester à tes yeux la maman que tu admires aujourd'hui et j'espère entendre encore longtemps, des phrases aussi belles que celles que tu m'a dites hier soir, lorsque je suis venue te dire bonne nuit : "Maman ze t'aime à fond les ballons, tu es belle comme une étoile parce que les étoiles ça brille très fort dans le ciel".

 

Crois-moi, Baby Boy, je ferai tout pour rester cette étoile, laisse-moi juste un peu de temps pour ouvrir encore un peu plus grand mon coeur de maman...

 

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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 15:58

Ca fait déjà 5 ans que je suis maman. 5 ans que Little Girl est arrivée dans ma vie suivie de près par son petit frère. 

 

Hier c'était donc ma 5ème fête des mères. Et pourtant.

 

Depuis 5 ans James est fidèle au poste. A chaque fête des mères j'ai droit à un joli cadeau ou à un bouquet de fleurs et un beau (et bon) gâteau, les enfants me lancent un "bonne fête maman", courent me faire un bisou et on passe à autre chose. Ce sont de belles attention, pour marquer le coup. Ca fait toujours plaisir, mais ce n'est pas ce que j'attends le plus le jour de la fête des mères (même si James, si tu lis ces lignes, tu peux continuer avec les les fleurs et les gâteaux).

 

En 5 ans je n'ai jamais eu droit à un cadeau fabriqué par leurs petites mains.

 

Baby Boy est un peu trop petit et dans l'école où était Little Girl pendant 3 ans on ne faisait pas de cadeau pour la fête des mères. Ni pour celle des pères, ni pour Noël d'ailleurs. Il y avait juste une petite couronne en papier décorée au moment de la galette des rois. Et c'était tout.

 

Je sais qu'il existe de multiples raisons qui font que les enseignant(e)s ne font pas de cadeaux pour la fête des mères. Je sais que tous les enfants n'ont malheureusement pas la chance d'avoir une maman et je respecte les raisons avancées par ceux qui ne préparent pas de cadeau pour cette fête, mais il n'empêche que chaque année je regrettais le collier de nouilles, le bracelet en carton ou le médaillon en pâte à sel que je n'avais pas.

 

Ce n'est pas tant le cadeau qui me manquait, c'est le plaisir et la fierté que ma fille auraient eu en me l'offrant et le souvenir qu'il aurait représenté.

 

Je ne dis pas que j'aurais porté ces créations, chaque jour, fièrement autour de mon cou mais je les aurais toutes mises de côté dans une sorte de boîte à trésors que je garderais précieusement et que je regarderais de temps à autre en me disant, pfiou, que le temps passe vite... 

 

Il y a un mois nous avons déménagé. Little Girl a changé d'école et dans cette école, quelle chance, on fait encore un cadeau pour fêter les mamans.

 

Hier, donc, pour la première fois, elle m'a offert SON cadeau qu'elle avait caché depuis le vendredi soir dans sa chambre.

 

C'était un pot qu'elle avait décoré et dans lequel elle avait planté du persil frisé. Mais surtout il y avait une jolie carte qu'elle a confectionné à l'école avec un dessin de nous deux à l'intérieur et un beau poème, son tout premier, qu'elle m'a récité avec fébrilité.

 

En la voyant arriver si fière, son cadeau à la main, récitant son poème, toute intimidée, mes larmes ont coulé. Des larmes d'émotion, de joie, de fierté. J'ai trouvé ce moment tellement vrai, tellement touchant. Elle était si fière et si heureuse que ce moment, je le sais, restera gravé à tout jamais dans mon coeur de maman.

 

Baby Boy m'a apporté un gros bouquet de fleurs, presque plus gros que lui, et il était très fier lui aussi.

 

Je n'ai plus qu'à trouver une boîte à trésor pour y glisser cette première carte (je ne crois pas que le persil résistera aux années) que je garderai, je le sais, jusqu'au bout de ma vie de maman.

 

J'espère que la collection ne fait que commencer ...

 

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Et vous, vos enfants préparent des cadeaux à l'école pour la fête des mères ?


 

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12 mai 2014 1 12 /05 /mai /2014 09:20

Lorsque j'ai eu Little Girl j'étais une vraie débutante, je ne connaissais absolument rien aux bébés, j'ai tout appris sur le tas et j'ai forcément fait quelques erreurs. Il y a même un sujet sur lequel je me suis complètement ratée avec elle, c'est celui de l'endormissement.

 

Pour faire simple, j'ai endormi Little Girl chaque soir et même souvent plusieurs fois par nuit jusqu'à ses 2 ans ! C'était fatiguant, ça me prenait beaucoup de temps, je me sentais irremplaçable donc je ne pouvais jamais laisser quelqu'un d'autre l'endormir, je ne pouvais plus sortir et vers la fin, je commençais à m'inquiéter sérieusement pour l'avenir ...

 

Aujourd'hui je sais que ce problème d'endormissement était lié essentiellement à moi. Je l'allaitais et l'endormais au sein et j'avais l'impression que sans moi et surtout sans mon sein, elle ne pourrait pas s'endormir.

 

J'étais à la fois son doudou et sa tétine et même si ce contact collé-serré me plaisait beaucoup lorsqu'elle était tout bébé, je trouvais cela beaucoup moins amusant lorsqu'elle a commencé à bien grandir. Vers 17 mois elle était sevrée, ne tétait plus, mais elle réclamait toujours ma présence pour s'endormir. Je lui tenais alors la main en lui chantant des berceuses jusqu'à voir ses paupières se fermer. Et ça durait, ça durait ...

 

Puis je suis tombée enceinte de Baby Boy et je me suis dit que si je devais de la même manière endormir chaque soir mes deux enfants je ne m'en sortirais jamais et que je risquais surtout de finir à l'asile !

 

Lorsque Little Girl a eu 2 ans, j'ai alors pris une décision ferme et irrévocable : il fallait qu'elle apprenne à s'endormir toute seule ! Je lui ai expliqué la situation, je lui ai dit qu'à présent elle était grande et qu'elle n'avait plus besoin de moi pour s'endormir. Je l'ai rassurée en lui disant que j'étais dans la pièce juste à côté, qu'elle pouvait s'endormir tranquillement, que je ne l'abandonnais pas mais que j'avais besoin de passer plus de temps avec son papa. 

 

Ca a été dur pendant une semaine, elle râlait, m'appelait régulièrement, je la rassurais en lui disant que j'allais venir la voir mais je laissais passer de plus en plus de temps avant d'aller dans sa chambre, jusqu'au moment où elle s'est endormie toute seule. Quelle victoire !

 

Le lendemain matin je l'ai félicitée et depuis elle s'endort chaque soir toute seule, sans aucun problème, en quelques secondes dès qu'elle pose la tête sur son oreiller.

 

Lorsque Baby Boy est né, je me suis jurée de ne pas commettre la même erreur qu'avec Little Girl et de ne plus passer du temps à l'endormir à partir du moment où il serait capable de le faire tout seul.

 

Tout petit je l'ai souvent gardé contre moi, bercé, rassuré. Je trouve qu'un petit bébé a besoin de ce contact après avoir passé 9 mois en permanence bien au chaud dans le ventre de sa maman, mais lorsqu'il grandit, je suis persuadée aujourd'hui qu'il est mieux pour lui et pour toute la famille qu'il s'endorme tout seul après un petit rituel qui le rassure...

 

Dès que Baby Boy a eu 5 mois, j'ai mis en place ce petit rituel d'endormissement avec un gros câlin, puis je le posais dans son berceau, mettait en marche une veilleuse avec une petit musique rassurante, la même chaque soir, et je quittais la chambre sans attendre qu'il se soit endormi. Et ça a très bien marché !

 

Maintenant j'espère que je m'en sortirai aussi bien avec Little Baby qu'avec Baby Boy. Verdict dans 3 mois !!!!

 

05-03-2011 (5)

 

Et chez vous, comment s'est passé l'endormissement de vos tout-petits ? Racontez-moi, ça m'intéresse et  il y a même un joli cadeau à gagner ...

 

CONCOURS-CERISE

 

Pour aider vos bébés eux aussi à trouver facilement le sommeil, je vous propose de gagner en association avec Disney et Tomy une veilleuse musicale « Ballon étoilé » Winnie l’Ourson. Avec ses étoiles colorées qui se projettent au plafond et au mur, ses 5 berceuses et ses deux minuteries (10 et 20 minutes), elle est idéale pour accompagner votre enfant au pays des rêves, et ce dès la naissance !

veilleuse-winnie-lourson.jpg

 

Comment participer ?  

 

Pour cela, il vous suffit de me laisser un commentaire pour me dire Quel rituel vous utilisez pour endormir votre bébé ou votre enfant ? Et c'est tout ! 

 

Une chance supplémentaire de gagner ?

 

+ 1 Pour tout partage (quel que soit le nombre de partages). Merci de laisser le lien du partage dans un nouveau commentaire. Attention, les partages doivent être en mode PUBLIC pour que je puisse les voir et les valider.

 

Et vous pouvez bien évidemment rejoindre aussi les pages Facebook de Tomy, Disney Baby et de Cerise sur le Berceau.

 

Vous avez jusqu'au lundi 19 mai minuit pour participer. Le gagnant sera désigné par tirage au sort et le résultat sera annoncé en édit de ce billet.

 

 

Bonne chance à tou(te)s !

 

EDIT du 22/05/2014

 

Merci à tous pour vos nombreuses participations et surtout pour vos témoignages de parents que j'ai pris plaisir à lire !

Je viens d'effectuer le tirage au sort via Random.org et voici le résultat :

resultat-concours.jpg

 

Bravo à Sonitalala avec la participation #89 (commentaire n°79) qui remporte la veilleuse Winnie l'ourson. Merci de m'envoyer un mail avec tes coordonnées complètes à cerisesurleberceau@hotmail.fr.

 

Et n'oubliez pas de participer aussi au concours Nûby sur le blog !

 

 

Jeu ouvert à la France métropolitaine.

Une seule participation par personne et par adresse IP. Il faut laisser un e-mail valide pour participer. Le gagnant sera désigné par tirage au sort via Random et annoncé en édit de ce billet. Il aura 10 jours pour réclamer son lot (une veilleuse musicale « Ballon étoilé » Winnie l’Ourson) sinon un nouveau tirage au sort sera effectué. Le lot sera envoyé directement au gagnant par le partenaire.  

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7 mai 2014 3 07 /05 /mai /2014 09:48

Cette fois-ci c'est sûr, je n'accoucherai jamais. J'en ai eu la confirmation hier. Il faut dire que je m'y attendais, on m'avait prévenu, mais tant qu'on ne me l'avait pas dit clairement j'y croyais quand même un peu, je gardais un petit espoir.

 

J'ai deux enfants. Deux beaux enfants en bonne santé, c'est bien là l'essentiel et j'attends le troisième pour cet été. Je suis une maman comblée, heureuse, parfois épuisée, mais consciente de la chance que j'ai.

 

Mais je suis une femme frustrée, une femme à qui il manque quelque chose, une femme qui ne vivra jamais l'expérience de sa vie à travers la naissance de son enfant.

 

Little Girl est née par césarienne, en urgence car j'ai développé une pré-éclampsie à la fin de ma grossesse. Il y avait un risque vital pour le bébé et pour moi, il a fallu la faire naître rapidement  et une césarienne a été décidée.

 

Je n'étais pas prête à mettre au monde mon enfant de cette manière-là. J'avais suivi assidument tous les cours de préparation à la naissance, je me sentais prête, j'avais envie d'accoucher et de mettre au monde naturellement ma petite fille, même si j'appréhendais un peu ce moment.

 

Quand la césarienne a été décidée ça a été un choc. Violent. Mais l'essentiel était qu'elle naisse en bonne santé et heureusement, c'est ce qui s'est passé.

 

En revanche, j'ai mis du temps à réaliser que j'étais la maman de ce bébé. J'étais déboussolée. En 20 minutes j'étais passée de femme enceinte à maman débutante, c'était bien trop rapide pour être vrai.

 

Puis petit à petit j'ai apprivoisé ce petit bébé et j'ai alors vécu avec elle une relation fusionnelle et quasi exclusive, très certainement pour compenser ce départ mitigé.

 

Lorsque j'ai attendu Baby Boy j'étais inquiète de développer la même pathologie qu'avec Little Girl et de devoir subir un accouchement prématuré. J'ai été suivie de près à l'hôpital durant toute ma grossesse et heureusement de ce côté-là tout s'est bien passé. J'étais rassurée, j'allais enfin pouvoir mettre au monde mon deuxième bébé et combler ce manque que je ressentais au fond de moi.

 

Mais les choses ne se sont pas passées comme prévues. Baby Boy qui avait certainement déjà des idées bien arrêtées est resté en siège tout au long de la grossesse. Les médecins n'ont pas voulu prendre le risque de me faire accoucher par voie basse d'un beau bébé (3,6 kg) après avoir eu une césarienne. 

 

Une seconde césarienne a alors été programmée et cette fois-ci, même si j'y étais préparée et qu'elle n'a pas été décidée dans l'urgence, je l'ai vécue avec beaucoup plus d'appréhension.

 

Je savais ce qui m'attendait et ce n'était pas pour me rassurer. Heureusement, contrairement à la première césarienne, James a pu venir au bloc avec moi et me soutenir pendant la naissance de notre bébé, ce qui a changé beaucoup de choses et humanisé un peu plus cette nouvelle naissance.

 

Et puis quand Baby Boy est né j'étais déjà maman, ce qui m'a aidé à établir très rapidement un lien unique avec lui.

 

Mais j'ai mis plus de temps à me remettre de cette seconde césarienne et je me suis jurée de ne plus jamais recommencer, ne serait-ce pour ne pas avoir à revivre cette intervention.

 

A la maternité ils avaient été clairs, si je souhaitais un autre bébé il faudrait que j'attende au minimum un an et il naîtrait également par césarienne. 

 

Peu importe ce qu'ils pouvaient me dire, ça n'avait pas d'importance, j'avais toujours voulu avoir deux enfants, je les avais et je m'arrêterai là, c'était certain. Il n'y aurait pas de troisième bébé ni de troisième césarienne. Tout ça c'était terminé.

 

Puis les années ont passé. Little Girl et Baby Boy ont grandi, j'ai vieilli et l'envie d'un petit dernier s'est imprimée dans mon esprit et dans celui de James. J'ai quasiment oublié les souffrances physiques et morales d'une césarienne et je me suis sentie prête à recommencer.

 

Aujourd'hui je suis dans mon sixième mois de grossesse. J'ai gardé au fond de moi un petit espoir de pouvoir mettre au monde ce troisième bébé par voie basse et de connaître enfin la joie et la satisfaction de donner la vie, toute seule (ou presque), sans opération. A Paris ils m'avaient prévenus que mon troisième enfant naitrait par césarienne mais je me disais qu'à Bordeaux les choses seraient peut-être différentes...

 

Et puis hier j'ai rencontré la gynéco qui mettra au monde mon bébé, je lui ai posé la question, pleine d'espoir. Sa réponse a été sans appel, elle m'a confirmé que ce bébé naîtrait également par césarienne entre le 30 juillet et le 06 août. Fin de l'espoir, retour à la réalité.

 

Dans moins de trois mois je retournerai donc une nouvelle fois au bloc opératoire. J'appréhende ce moment là car maintenant je sais exactement ce qui m'attend et je sais aussi que plus le nombre de césariennes augmente plus l'opération est délicate. Mais j'ai tout de même eu une très bonne nouvelle, James pourra, à priori, être à mes côtés et assister avec moi à la naissance de notre dernier bébé. Je préfère me focaliser sur cette bonne nouvelle.

 

J'ai fini par croire que je n'étais pas faite pour accoucher et mettre au monde mes bébés, heureusement, je crois que je ne m'en sors pas trop mal pour les élever (même si je ne suis pas parfaite) et les aimer.

 

Il ne me reste plus qu'à faire le deuil d'un accouchement que je ne vivrai jamais.

 

grossesse-little-baby

 

 

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 09:47

Voilà, on a quitté Paris et notre ancienne vie pour vivre de nouvelles aventures tout près de Bordeaux.

 

Le départ avec les enfants a été très précipité. Comme d'habitude j'étais en retard et comme d'habitude on a du courir pour attraper notre train.

 

J'ai à peine eu le temps de dire au revoir à ma voisine, à mon amie, à mon ancienne vie. Je suis partie comme une voleuse, en courant, sans me retourner une dernière fois sur la maison qui a vu grandir mes enfants. 

 

C'était pas plus mal en fait. Courir pour ne pas penser est une solution même si ça ne rend pas les choses beaucoup plus faciles.

 

Depuis nous avons emménagé dans notre grande maison de famille. Passer de 70 m² à 200 m² c'est vraiment bien, mais ça demande une sacrée organisation. Nos anciens meubles ont rapidement trouvé une nouvelle place mais il va falloir investir pour meubler certaines pièces, refaire la cuisine à notre goût, emménager le jardin ...

 

Bref on a du pain sur la planche sans compter les dizaines de cartons qu'il nous reste à défaire ! Et puis emménager et s'organiser avec une Little Girl de 5 ans, un Baby Boy de 3 ans et un gros bidon c'est assez ... folklorique !

 

Heureusement Little Girl a repris l'école depuis hier. La rentrée s'est plutôt bien passée, sa nouvelle maîtresse est très gentille et elle a déjà quelques copines même si ce matin elle trainait un peu les pieds pour y retourner. Il va falloir qu'elle s'habitue tranquillement à son nouvel environnement.

 

Baby Boy lui est surexcité, limite hyperactif. Depuis qu'il est arrivé dans la maison il multiplie les colères, toutes les occasions sont bonnes pour se rouler par terre. Je sais que mon petit bonhomme a besoin  de temps pour s'habituer à tout ce changement, qu'il est contrairement à ce qu'on pourrait croire plus angoissé que sa soeur et qu'il va lui falloir un peu de temps pour retrouver une routine quotidienne qui le rassurera peu à peu.  En attendant c'est un peu fatigant et j'attends avec impatience qu'il trouve un rythme un peu plus cool et qu'il se calme un peu.

 

Little Baby pousse bien. Je suis dans le sixième mois de grossesse, déjà ! Il bouge beaucoup, surtout la nuit et je sens de temps en temps un petit pied passer tout en haut de mon ventre. J'adore. Heureusement cette grossesse me laisse en pleine forme et j'en profite pour ranger et décorer notre Home Sweet Home tant que je suis encore pleine d'énergie.

 

James a commencé son nouveau boulot et pour le moment ça a l'air de bien se passer. 

 

Seul bémol, le temps est vraiment pourri. Depuis qu'on est arrivé il pleut, tous les jours. Je croyais qu'il faisait toujours beau dans le sud, on m'aurait menti ? Au moins nos plantes et notre jardin seront bien arrosés !

 

Je ne connais pas encore beaucoup les environs mais je les découvrirai dans quelques temps et puis si mon cher Tom Tom ne me lâche pas je devrai pouvoir retrouver la maison à chacune de mes escapades en solitaire, ce qui n'est pas gagné sans GPS vu mon grand sens de l'orientation !

 

Bref, on est heureux dans notre nouvelle maison et notre nouvelle vie même s'il va nous falloir encore du temps à tous pour prendre nos marques. Les enfants sont ravis d'avoir chacun leur chambre et s'endorment sans problème chacun de leur côté. Je n'y croyais pas et j'en suis soulagée.

 

Niveau organisation il va falloir qu'on s'améliore un peu, on n'est pas habitués à autant d'espace alors on monte et on descend 100 fois par jour les escaliers pour aller chercher un paquet de mouchoirs, un stylo, un pansement, une éponge ... Au moins ça fait les cuisses.

 

Donc pour résumer, tout va bien, même si j'attends avec impatience que le soleil ressorte, que Baby Boy se calme et que nous trouvions notre rythme dans ce nouveau cocon avant l'arrivée de Little Baby. Mais je sais très bien qu'avec le temps ça ira et qu'on ne regrettera pas notre choix.

 

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Et chez vous, ça va ?

 


 

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22 avril 2014 2 22 /04 /avril /2014 07:45

Dans 2 jours, on quitte Paris, direction le sud Ouest et la région Bordelaise.

 

Pour la première fois de notre vie on vivra a côté d'une partie de la famille de James, les enfants pourront voir leurs grands-parents et leurs cousines plus souvent et on aura peut-être même l'occasion de se retrouver de temps en temps en tête à tête avec James avant l'arrivée de Little Baby et avant de retomber dans les couches, les nuits saccadées, et les biberons ou les tétées à toutes heures du jour et de la nuit ...

 

Quitter la région parisienne a toujours fait partie de nos objectifs, mais maintenant que l'échéance approche ça fait tout bizarre quand même. On est partagés entre différents sentiments et les quelques semaines qui arrivent vont être plutôt sportives et chargées en émotion.

 

Heureusement on a de la chance, James a pu négocier avec son boulot la prise en charge du déménagement par des déménageurs qui vont venir faire eux même les cartons.

 

La grande classe.

 

Enfin sur le papier, car il faut quand même préparer un minimum le terrain avant leur arrivée, trier les affaires, vider les placards, essayer de finir tout ce qui se trouve dans le congel et le frigo (on fait que manger!) et préparer quand même quelques cartons pour essayer de gagner du temps au moment du déballage.

 

Bref, on ne s'ennuie pas. Mes parents sont venus de Nice pour nous aider et dans tous les coins de la maison ça s'active entre ménage, empaquetage et bricolage.

 

De mon côté je suis dispensée de cartons (merci Little Baby) mais je gère l'intendance : les repas, les machines à laver, et les enfants qui courent partout  et s'inquiètent de voir tous leurs jouets entassés dans des cartons.

 

Cet après-midi les déménageurs arrivent pour commencer leur boulot, demain ils terminent et emporteront tout dans leur camion. On devrait retrouver (si tout va bien) toutes nos affaires deux jours plus tard dans notre nouvelle maison. La deuxième partie du déménagement commencera alors avec l'emménagement et la déco de notre nouveau chez-nous.

 

Avec tout ça le blog va prendre quelques vacances plus ou moins forcées puisque je n'aurai plus d'internet jusqu'à nouvel ordre. J'ai quand même quelques petits billets d'avance que j'essaierai de publier dès que possible mais je ne garantis rien...

 

En attendant portez-vous bien et à très vite pour de nouvelles aventures bordelaises !

 

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11 avril 2014 5 11 /04 /avril /2014 10:09

Dans deux semaines très exactement nous quitterons Paris pour Bordeaux.

 

On a hâte de déménager, de retourner dans notre sud natal, de vivre une nouvelle vie plus proche de la nature et de l'océan.

 

On attend avec impatience d'emménager et de décorer notre nouvelle maison, la première que nous avons achetée avec James, NOTRE chez-nous, notre première vraie maison de famille.

 

Mais même si on rêvait de quitter cette vie parisienne, le départ qui approche s'annonce difficile. Il va falloir quitter nos habitudes, quitter Paris, cette ville que j'ai appris à apprivoiser à force de la fréquenter.

 

Il va falloir refermer la porte de la maison qui a vu grandir Little Girl et Baby Boy, dire au revoir aux amis que nous avions retrouvés sur Paris et à ceux que nous avons découverts au cours de ces 5 années. Ils sont nombreux et ils vont nous manquer.

 

On va devoir changer nos habitudes pour tout reconstruire à zéro et vivre une nouvelle vie à 4 et demi puis à cinq. 

 

Ce matin, lorsque Little Girl s'est levée, on a décoré toutes les deux les gâteaux préparés pour sa dernière journée d'école. On a pris le petit sac avec les cadeaux pour la maîtresse, l'ATSEM et la dame de l'entrée et on est partis très en retard pour ne pas trop changer les habitudes.

 

Ce matin, pour la dernière fois, on a pris le chemin de l'école.

 

Little Girl a l'air prête pour déménager. Elle réclame chaque jour sa nouvelle maison et a l'air ravie de changer d'école. Je ne suis pas certaine qu'elle réalise vraiment tout ce que cela implique. Et c'est pas plus mal comme ça. Elle nous sent confiants, heureux, motivés donc elle se dit que ça va forcément être bien pour elle. Et puis elle a cette faculté de tourner la page très vite, qui devrait l'aider à passer ce cap important assez facilement. Enfin je pense. Enfin j'espère.

 

En attendant, ce matin, lorsque je suis entrée dans sa classe pour la dernière fois, que j'ai croisé le regard de sa maîtresse, de ses petits copains, croisé tous ces parents d'élèves pour la dernière fois, je n'ai pas pu retenir mes larmes. Je suis déjà du genre émotive en règle générale mais les hormones de la grossesse aidant, en ce moment, je suis complètement à fleur de peau.

 

Alors j'ai fait comme on me l'avait conseillé le jour de mon mariage pour éviter de faire couler mon maquillage, j'ai levé les yeux au ciel, j'ai respiré bien fort et j'ai collé un grand sourire sur mon visage. Heureusement Little Girl n'a rien vu, elle avait le sourire et a attaqué cette journée comme toutes les autres. Mais la maîtresse a compris, ses yeux à elle aussi l'ont trahie.

 

Ce soir une nouvelle épreuve nous attends puisqu'il va falloir dire au revoir "pour de vrai" à cette école qui a vu grandir Little Girl pendant 3 ans. Dire au revoir à la maîtresse et à toutes les personnes qui font vivre cette école et qui se sont occupée de ma fille pendant toutes ces années. Dire au revoir aux copines, aux amoureux, à la cour de récré et à la salle de classe. Récupérer tous les dessins et les petits cahiers, et, pour la dernière fois, tourner les talons et puis rentrer à la maison ...

 

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C'est formidable de changer de vie, surtout lorsqu'on l'a choisi, mais ce serait tellement plus facile de pouvoir emporter tous les lieux et tous ceux que l'on aime dans nos valises.

 

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30 mars 2014 7 30 /03 /mars /2014 13:02

J'ai l'impression que c'est hier que je m'enfermais dans les toilettes, mon test à la main pour découvrir deux barres bleues se dessiner sous mes yeux. Et pourtant, j'en suis déjà bientôt à la moitié de ma grossesse.

 

Mon ventre bien rond ne me trompe pas, les mouvements quasi permanents de ce tout petit bébé d'à peine 20 cm non plus. Je suis enceinte et si tout va bien, dans un peu plus de 4 mois je serrerai de nouveau un tout petit bébé dans mes bras.

 

Cette grossesse est différente des précédentes. A part un petit souci au début qui est finalement rentré dans l'ordre, elle se passe bien. Très bien même.

 

Je suis en forme (dans tous les sens du terme), je bouge encore beaucoup, je cours toute la journée entre les rendez-vous à Paris, les activités des enfants, les visites gynéco, les préparatifs du déménagement et du futur aménagement.

 

Le temps passe à toute allure m'entrainant avec lui dans sa course effrénée. Il n'y a que le soir que cette grossesse me rappelle à l'ordre. Le ventre tire un peu, mes paupières se ferment et dès que James rentre du travail je lui passe avec soulagement les rênes de la maison.

 

Avec Little Girl j'ai découvert chaque facette de la grossesse, c'était tout nouveau, tout beau. J'étais insouciante et impatiente. J'avais hâte de rencontrer mon bébé, de préparer sa chambre, d'acheter ses premières tenues. Je compilais dans un livre tous mes ressentis de femme enceinte et prenais chaque mois, à une date bien précise, des photos de mon ventre pour suivre son évolution, pour ne rien oublier.

 

Avec Baby Boy la grossesse est passée beaucoup plus vite. J'ai pris quelques photos de mon ventre, mais très peu, je n'ai pas rempli de journal de grossesse et j'avais hâte que la grossesse se termine. J'ai eu beaucoup de nausées, je suis allée plusieurs fois aux urgences, j'étais fatiguée et je dormais dès que je le pouvais. Heureusement Baby Boy était un bébé très sage et très dormeur ce qui m'a permis de vite récupérer.

 

Avec l'arrivée de ce troisième bébé, je suis partagée entre deux émotions ambiguës : la crainte et la sérénité. La crainte qu'il arrive quelque chose au bébé, qu'il naisse trop tôt, qu'il y ait un problème lors de l'échographie, à la naissance, après ... Comme si ce bébé était la "cerise sur le Berceau", que notre bonheur était déjà si grand tous les 4 ensemble, qu'à force de trop en demander, d'en vouloir toujours plus, un jour ou l'autre la roue finirait par tourner. C'est étrange comme sensation, c'est angoissant.

 

Et en même temps je n'ai jamais été aussi sereine. Je fais bien moins attention à moi que pour mes grossesses précédentes, je me sens en forme, j'ai conscience de mes limites et tant que tout va bien j'ai envie d'en profiter au maximum parce que justement, on ne sait jamais. Je prends tout ce qui est bon à prendre en croisant très fort les doigts pour que le bonheur qui plane au-dessus de nos têtes depuis si longtemps ne nous quitte jamais.

 

Pour cette troisième grossesse (qui deviendrait presque une habitude), je n'ai pas noirci les pages d'un livre avec mes ressentis, mes attentes, mes craintes et mes petits bonheurs mais j'ai eu la chance de participer à une séance photo au studio Lenoir à Paris, pour immortaliser à jamais ces moments. Je vous en reparlerai très vite car j'ai vraiment passé un moment de pur bonheur avec mes enfants.

 

En attendant, je vous montre quelques photos de mes formes de femme enceinte, prises ce jour-là, avec ma robe de grossesse préférée qui m'a été offerte par Séraphine. Elle attend sagement dans mon armoire que le soleil pointe enfin le bout de ses rayons pour être portée au grand jour ... Vivement l'été !

 

Robe-grossesse-Seraphine

 

Merci à Séraphine pour cette belle tenue de grossesse que j'ai eu beaucoup de mal à choisir tant j'avais envie de tout acheter sur le site. C'est si rare les habits de grossesse qui nous font nous sentir encore plus belle avec des kilos en plus !

 

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21 mars 2014 5 21 /03 /mars /2014 10:03

Depuis que je suis enceinte, la question que j'entends le plus souvent c'est : "Alors, c'est une fille ou un garçon ?"

 

Je comprends très bien qu'on me la pose, c'est une question tout à fait légitime. Je la pose moi-même aux futures mamans de mon entourage. 

 

Pour mes deux précédentes grossesses, cette question ne me dérangeait pas du tout, au contraire. Je connaissais la réponse et j'y répondais avec plaisir, la main sur le ventre et le sourire aux lèvres.

 

Mais là ce n'est pas pareil et du coup cette question est un peu gênante.

 

Je m'explique.

 

On a la chance d'avoir déjà une fille et un garçon, alors avec James, on a eu envie que cette grossesse soit un peu différente des deux précédentes. On a décidé de conserver le mystère et de ne découvrir le sexe de notre bébé qu'à sa naissance.

 

Du moins c'est comme ça qu'on voyait les choses.

 

A la première échographie, celle des 12 SA j'ai fièrement annoncé à l'échographe qu'on ne voulait pas connaitre le sexe de notre bébé parce que, vous comprenez, comme c'est le troisième et qu'on a déjà une fille et un garçon et blablabla et blablabla ...

 

L'échographe était ravi. Il m'a expliqué que presque tous les parents voulaient connaître le sexe de leur bébé le plus tôt possible et que ce n'était pas toujours évident à déterminer. Que parfois il se trompait et que ça le stressait parce que les parents lui en voulaient lorsqu'il annonçait finalement un autre sexe à l'échographie suivante.

 

Bref, on est ressortis de cette écho avec tout plein de photos de notre bébé mystère (l'échographe voulait sûrement nous remercier de ne pas lui avoir mis la pression) et fiers d'avoir tenu bon.

 

Et puis j'ai eu ce problème de placenta qui m'a obligée à rester couchée deux semaines et à repasser une écho.

 

Lorsque je suis retournée chez mon échographe, j'étais seule (James gardant les enfants à la maison), et ma curiosité a commencé à prendre le dessus sur ma détermination.

 

J'ai commencé à me dire qu'il me suffisait de poser une toute petite question pour savoir si je portais une fille ou un garçon et de lever le mystère. Que c'était si simple.

 

Que de toute façon, puisque j'accoucherai une nouvelle fois par césarienne je ne pourrai pas profiter de mon bébé à sa naissance. Je sais déjà que le jour J, je ne verrai mon tout petit que quelques secondes avant qu'on ne me l'enlève pour deux heures minimum, le temps que je puisse regagner ma chambre.

 

Et je ne me voyais pas apprendre dans une salle d'opération, toute seule, que je venais d'avoir un beau petit garçon ou une jolie petite fille. J'aurais été encore plus frustrée de ne pouvoir prendre mon bébé dans mes bras pour savourer ce moment et de ne pas pouvoir partager ce bonheur avec son papa. 

 

Alors j'ai craqué. Et j'ai dit à mon échographe que si "par hasard" il voyait le sexe du bébé et que si en plus il était sûr à 100% de ce qu'il voyait, il pouvait me le dire.

 

Et il a vu. Donc, maintenant, je sais.

 

Mais je suis la seule à le savoir. En rentrant de l'écho, j'ai avoué à James avoir craqué et avoir demandé le sexe du bébé, ce qui ne l'a pas étonné. Il me connaît depuis le temps ! J'ai papillonné des yeux, lui demandant s'il voulait le connaître à son tour, lui disant que je pouvais le lui dire, rien qu'à lui, que ce serait notre secret. Mais il a refusé, il veut conserver la surprise.

 

C'est pas évident comme situation. Pour éviter de gaffer ou de me justifier, je mens et je dis à tout ceux qui me posent la question que je ne connais pas le sexe du bébé. Heureusement que je ne m'appelle pas Pinocchio sinon j'aurais un nez long comme le bras !

 

J'ai bien évidemment essayé de corrompre James (je sais, c'est mal), j'avais envie de partager la nouvelle avec lui mais il persiste dans son idée et veut conserver le mystère. Alors je respecte son choix et je me mords la langue plusieurs fois par jour pour ne pas gaffer.

 

Je suis donc la seule à connaître le sexe de mon bébé. C'est mon petit secret, mais qu'est-ce qu'il est dur à garder !

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Et vous, vous connaissiez le sexe de votre bébé lorsque vous étiez enceinte ou vous vouliez le découvrir à sa naissance ?

 

 

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