Lorsque la cloche de l'école a sonné pour la dernière fois de l'année, le vendredi 05 juillet, je savais qu'elles marquaient le début des vacances pour Little Girl mais surtout de quatre semaines de "vacances", à la maison, seule avec mes chères têtes blondes, 7j/7 et 24h/24.
Un sacré challenge.
La première semaine s'est déroulée tranquillement. Chacun a pris ses marques, a savouré un nouveau rythme beaucoup plus cool, sans réveil imposé le matin, sans "vite, vite, il faut t'habiller, tu vas être en retard à l'école!", sans course, sans stress, sans cantine, sans garderie. Cool quoi.
Bien sûr, il a fallu que Baby Boy et Little Girl prennent leurs marques face à cette nouvelle cohabitation intensive. Il y a eu des disputes inévitables, des cris, des pleurs, puis finalement des jeux, ensemble, des rires, des découvertes, des bisous et de grands moments de complicité.
La semaine dernière, on avait atteint notre vitesse de croisière. J'étais même à deux doigts d'écrire un billet tout chamallow sur le blog pour vous parler de cette ambiance zen qui régnait à la maison malgré mes craintes du départ.
Pour fêter ça, et continuer à prendre du bon temps tous ensemble, on a même décidé d'emmener les enfants à Disneyland Paris samedi. La journée a été parfaite, les enfants adorables, on est même restés très tard jusqu'à la fermeture du parc, pour finalement rentrer à la maison à minuit et demi, fatigués, mais ravis.
Dimanche des amis sont venus manger à la maison, les enfants une fois de plus ont été adorables. De quoi nous faire bomber le torse devant les copains, tellements fiers d'avoir des enfants aussi sympas et aussi bien élevés.
Mais depuis lundi, depuis que le temps a tourné à l'orage, mes petits anges se sont subitement transformés en petits démons. Little Girl en tête.
Elle qui était calme, obéissante, raisonnable, souriante, polie est devenue râleuse, chouineuse, coléreuse, capricieuse, bref, tous les mots qui se finissent en "euse" et qui ne mettent absolument pas de bonne humeur.
Le calme a laissé place à la tempête, mon sourire a doucement disparu et j'ai repris ma voix de méchante maman qui crie un peu trop et qui punit souvent.
C'est dans ces moments-là que j'aimerais que nos familles n'habitent pas à des centaines de kilomètres de chez nous. J'aimerais pouvoir confier mes enfants ne serait-ce qu'une heure aux grands-parents par exemple, qui ne demandent que ça, pour souffler un peu, prendre un peu de temps pour moi, recharger les batteries, pour mieux repartir juste après.
Habiter loin de nos deux familles ne me gêne pas beaucoup. De toute manière on n'a pas vraiment le choix. Avec James, on a pris l'habitude de se débrouiller et de gérer seuls le quotidien. Et puis ce sont nos enfants. On les a voulus, on les a eu, on les assume.
Mais j'avoue que quatre semaines de "vacances" en quasi tête à tête exclusif avec les enfants, même si je les aime de tout mon coeur, n'est pas évident à gérer. Surtout quand les copines sont parties en vacances, que la canicule a décidé de s'installer sur la capitale et que les enfants ne nous facilitent pas la vie.
Dans ces moments-là, j'en arrive même à envier James de travailler dans la journée. J'échangerais bien nos place une petite semaine, histoire de penser à autre chose, de ne pas passer mes journées à imprimer des coloriages, surveiller mes tapis alors que Baby Boy s'essaye à la propreté, emmener tout ce petit monde au parc, gonfler et remplir la piscine, préparer les repas, les goûters, consoler les gros chagrins, gérer les disputes, soigner les petits bobos tout en gardant le sourire, même si j'aime profiter de tous ces petits bonheurs si simples au quotidien.
Rester à la maison avec les enfants, contrairement à ce que certains pensent, ne revient pas à être en vacances toute l'année, surtout lorsque les enfants sont en "vacances"...
Heureusement, vendredi, on part trois jours tous les quatre à Deauville, au bord de la mer. C'est une demande expresse que j'ai formulée à James il y a quelques jours. Je pense que ce petit dépaysement devrait faire du bien à tout le monde.
Et puis, je ne vais pas me plaindre puisque dans une semaine, les vraies vacances commencent. Enfin.
Direction la plage puis la montagne chez les grands-parents paternels puis maternels. J'espère qu'ils sont bien reposés, je connais deux petits enfants qui comptent bien profiter de chaque instant avec eux, et ce n'est pas moi qui vais les en empêcher !
Et vous, comment vous vous organisez pour les vacances avec les enfants ? Vous tenez le choc ?